La maison mère de Pyrex, International Cookware, a présenté aux tribunal de commerce d'Orléans une offre améliorée pour la reprise de Duralex, ont annoncé ce 26 janvier les avocats de la verrerie en redressement judiciaire. La décision du tribunal de commerce doit être prise le 28 janvier.
International Cookware a cédé aux demandes du tribunal, qui avait exigé que le groupe basé à Châteauroux revoie son prix de cession à la hausse, lors de l'audience du 22 janvier. Les juges n'avaient pas accepté que la somme proposée, soit 3,55 millions d'euros, intègre la reprise d'un contrat avec Axa d'un montant d'un million d'euros destiné à garantir les indemnités de fin de carrière des salariés.
21 millions d'euros injectés dans l'entreprise sur quatre ans
Dans une note transmise le 26 janvier à la juridiction consulaire, International Cookware propose désormais deux options aux juges. La première consiste à maintenir son offre initiale sans intégrer le contrat Axa, ont expliqué les avocats de Duralex, Antoine Poulain et Amandine Rominskyj. La deuxième option consiste à améliorer l'offre de rachat de 400 000 euros tout en conservant ce contrat avec Axa.
La maison mère de Pyrex propose par ailleurs un ambitieux plan de redressement pour Duralex, avec 21 millions d'euros injectés dans l'entreprise sur quatre ans et le maintien des 248 emplois excepté deux cadres dirigeants. Ce dossier est désormais le seul en lice pour la reprise de la verrerie implantée à La Chapelle Saint-Mesmin, dans l'agglomération d'Orléans, après le rejet ou l'abandon des trois autres prétendants. La décision finle doit être prise ce 28 janvier.