Le projet de loi de réforme des retraites sera bientôt présenté au débat parlementaire. Sa rapporteure, Stéphanie Rist est députée Renaissance du Loiret. Elle s'est exprimée sur France 3 Centre-Val de Loire.
Contestée, redoutée, et parfois même déjà détestée, la réforme des retraites cristallise déjà les tensions et appels à la grève. Dans toutes les bouches, l'âge légal de départ à la retraite repoussé à 64 ans.
Elle sera prochainement débattue. Dix articles qui reprennent les annonces faites mardi 10 janvier 2023 par l'exécutif. "Cette réforme est nécessaire" affirme Stéphanie Rist, députée Renaissance du Loiret et rapporteure du projet de loi.
Une rapporteure convaincue
Stéphanie Rist s'exprimait jeudi 12 janvier en direct des couloirs de l'Assemblée Nationale, sur l'antenne de France 3 Centre-Val de Loire. "Elle permet d'obtenir un équilibre en 2030" détaille la parlementaire. Nécessaire, aussi "si on veut maintenir notre système de retraites". Reconnaissant dans le même temps qu'elle est "difficile, puisque l'on demande de décaler l'âge légal de départ à la retraite de deux ans".
Loi difficile à porter
Impopulaire, cette loi est "difficile à porter" selon la parlementaire et requiert du "courage". Le débat à suivre au Parlement, elle le qualifie d'indispensable, permettra d'après elle, de connaître ce projet "dans son ensemble". Elle évoque alors la pénibilité, ainsi que "de nouveaux droits sociaux", qui la rendent particulièrement fière.
Progrès sociaux ?
Au rang de la pénibilité, un changement de "philosophie" pour la députée. Des droits du compte pénibilité renforcés, simplifiés. Ceux qui ont des carrières longues : "et qui ont commencé avant 20 ans, pourront partir avant".
Prévenir plutôt que de constater, voilà l'argument qui semble être avancé : "dès la moitié de la carrière, vers 40 ans il y aura des visites médicales régulières, suivies et personnalisées" avec, elle l'affirme, des accompagnements médicaux. La reconversion, quant à elle, pourrait être facilitée.