La grève contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, à l'appel de tous les syndicats, a été suivie, lundi 12 novembre, par 11,33% des enseignants, selon les chiffres du ministère communiqués à la mi-journée, plus selon les syndicats
La grève suivie par 11,33 % des enseignants selon le ministère, par un enseignant sur deux selon les syndicats
La grève contre les suppressions de postes dans l'Education nationale, à l'appel de tous les syndicats, a été suivie, lundi 12 novembre, par 11,33% des enseignants, selon les chiffres du ministère communiqués à la mi-journée, par près d'un enseignant sur deux dans le second degré et un sur quatre dans le primaire selon les syndicats, le ministère ne recensant que 10% de grévistes dont certains ont commencé à défiler dans plusieurs villes en France.Dans le détail, 8,69% des enseignants du premier degré suivent cet appel et 13,76% du second degré, selon des moyennes pondérées citées par le ministère de l'Education nationale. De leur côté, les syndicats estiment le taux de grévistes à un quart dans les écoles maternelles et élémentaires et près de la moitié dans les lycées et collèges.
Á Orléans dans le Loiret, 300 personnes environ à Orléans ont manifesté. Á Tours en Indre-et-Loire, ils étaient environ 350.
Le budget 2019 prévoit une suppression de 2.650 postes
Le budget 2019, dont le volet Éducation nationale sera discuté en session plénière mardi 13 novembre à l'Assemblée nationale, prévoit de supprimer 2.650 postes dans les collèges et lycées publics, 550 dans le privé, 400 dans l'administration. Quelque 1.800 postes seront créés dans le primaire, en vertu de "la priorité au primaire" voulue par Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education nationale.Les syndicats ne comprennent pas ces réductions d'effectifs dans le secondaire, au regard de la poussée démographique attendue en collèges et lycées. L'agence des statistiques du ministère de l'Éducation, la Depp, prévoit en effet une hausse de 40.000 élèves à chaque rentrée entre 2019 et 2021 dans le secondaire. Le nombre des suppressions peut paraître faible par rapport à la totalité des agents de l'Éducation nationale (environ un million), mais les syndicats s'attendent à ce qu'elles soient suivies d'autres réductions d'effectifs. Le président Emmanuel Macron a indiqué vouloir supprimer 50.000 postes dans la fonction publique d'État d'ici 2022.