Plusieurs organisations syndicales avaient appelé à la convergence des luttes pour ce traditionnel défilé du 1er mai.
"Nos revendications sont toujours d'actualité : défense de l'emploi, salaires, pouvoir d'achat... C'est pas les annonces de Macron qui vont nous satisfaire" assène Philippe Jeauneau, délégué CGT de Gien.C'est vrai, les manifestations pour la fête des travailleurs sont aussi rituelles en France que le muguet. Cette année, ce ponctuel point d'orgue des revendications rencontre un mouvement continu, dont le débat public ne s'est pas lassé en 7 mois, malgré la baisse de mobilisation. Partout en France, les syndicats comptaient sur une convergence des luttes pour dynamiser les protestations.
Une mobilisation en hausse
Le pari semble réussi à Orléans où, selon notre décompte réalisé à midi, 1000 à 1500 personnes défilaient dans les rues. 400 personnes étaients présentes à Bourges, 450 environ à Vierzon. A Gien, en revanche, une centaine de personne seulement ont défilé derrière les banderoles, un chiffre sensiblement identique à celui de l'année dernière.
A Tours, selon un décompte réalisé cette fois par la police, 2100 personnes étaient présentes à l'appel de 4 organisation syndicales : CGT, FO, FSU et Solidaires. Selon nos confrères de France Bleu, les représentants des gilets jaunes ont été invités à ouvrir le cortège.Premier mai à Orléans : un beau cortège commun de syndicalistes CGT, @UnionSolidaires et Gilets jaunes bien présent dans la manif. pic.twitter.com/PdhGqFsq9w
— Théo Roumier (@theoroumier) 1 mai 2019