Dans la page spéciale, on s'intéresse à l'élevage de moutons dans notre région. De nombreuses fermes d'élevage ovin cherchent des repreneurs dans la région Centre, mais rares sont ceux qui veulent se lancer dans l'aventure.
Maladies, cours fluctuants, un travail usant: les exploitations d'élevage ovin ont été divisées par deux ces quinze dernière années, passant de 4500 à à peine 2000 exploitations dans la région Centre Val-de-Loire. La majorité des animaux sont des brebis destinées à faire de la viande et sont généralement abattues hors de la région.
Un dur labeur
Pour se lancer dans l'élevage de moutons, il faut investir beaucoup d'argent et donc s'endetter. Le quotidien de l'éleveur est difficile et nécessite de travailler sept jours sur sept, douze heures par jour. L'essentiel des tâches est de nourrir et d'observer le cheptel mais il faut également tout faire à la main : brasser des seaux de grain, pailler mais aussi tondre les animaux régulièrement.Les brebis risquent perpétuellement d'être atteintes d'une éventuelle épidémie. La maladie de la langue bleue, ou la fièvre catharale ovine, est la plus connue. Provoquée par la piqûre d'insecte, elle cause des retards de croissance, des avortements et parfois des décès. Mais même si les conditions de travail sont difficiles, certains prennent le pari et se lancent dans l'aventure de la brebis.
► Rencontre avec un rare repreneur d'un cheptel dans le sud de l'Indre. Un reportage de Benjamin Savart, Mélior Mouammar et Yves Le Bloa.