La prime exceptionnelle à la conversion mise en place au moins de juin a été remplacée depuis le 2 août par une nouvelle aide, destinée au revenus les plus modestes. Une mesure qui redynamise les achats automobiles et fait les affaires des concessionnaires.
Si vous hésitiez à changer de voiture, il est encore temps. La prime à la conversion a été modifiée le 2 août dernier mais s'adresse toujours aux foyers les plus modestes, afin de leur permettre de remplacer leur véhicule plus ancien et polluant. L'achat de voitures électriques est particulièrement encouragé par cette mesure, puisque l'aide peut atteindre jusqu'à 5000 euros.
Comment ça marche ?
Concrètement, seuls les revenus fiscaux inférieurs à 13 489 euros annuels sont concernés (jusqu'à début août, cette limite était fixée à 18 000 euros annuels). Cette prime peut aller de 1500 à 3000 euros selon les conditions.Pour l'achat d'une voiture électrique, une personne décarant moins de 6300 euros par mois peut ainsi prétendre à une prime à hauteur de 80% du prix d'acquisition du véhicule, jusqu'à un prix d'achat de 5000 euros. Pour une voiture à moteur thermique, cette aide sera de 3000 euros sous les mêmes conditions de revenu.
Une personne gagnant entre 6300 et 13489 euros par an pourra profiter du même niveau d'aide si elle a un profil de "gros rouleur" (elle travaille à au moins 30km de son domicile ou effectue au moins 12 000 km par an). Pour les autres, la prime sera de 2500 euros pour une voiture électrique et 1500 euros pour un véhicule à combustion.
Par ailleurs, cette prime peut se cumuler avec un bonus écologique dans le cas d'un véhicule neuf. Pour une voiture électrique neuve coûtant moins de 45 000 euros, le montant maximal de l'aide peut atteindre 12 000 euros au total. Pour faciliter l'accès à cette prime, l'État a mis à disposition un simulateur disponible ici, afin de tester votre éligibilité aux aides à l'acquisition.
Une bonne nouvelle pour les concessionnaires
Sur le plan économique, les concessionnaires ont pu vérifier l'attrait de cette prime, avec l'arrivée de nouveau clients souhaitant échanger leur vieille voiture. En Eure-et-Loir, ces derniers ont constaté une hausse de 10 à 25% de leur chiffre d'affaires depuis le déconfinement. Cependant, la production automobile, arrêtée pendant le confinement, a repris lentement et génère des délais.Retrouvez ci-dessous le reportage de J. Postollec, D. Lepape et J. Benard ou cliquez ici