La région Centre-Val de Loire pourrait connaître d’ici à 2050 une transition énergétique totale. Un scénario envisagé par l’institut négaWatt. Cet organisme d'étude et de recherche travaille sur les problématiques de l'énergie et du développement durable.
L’institut négaWatt est un organisme d'étude et de recherche qui travaille sur les problématiques de l'énergie et du développement durable. Il a pour vocation de préparer et d'accompagner la transition énergétique de notre société.
Comment atteindre les objectifs des 100 % énergies renouvelables
- diminuer très fortement les émissions de gaz à effet de serre en intégrant les objectifs de l’accord de Paris sur le climat.
- améliorer l’autonomie énergétique en réduisant les importations d’hydrocarbures et d’uranium et rendre ainsi le pays moins dépendant.
- Aller vers un modèle vertueux qui ne coûterait pas plus cher qu’une prolongation du modèle énergétique actuel.
« Etre à 100 % énergies renouvelables » c’est le défi lancé à la région Centre Val de Loire au niveau électricité, chauffage, déplacements…
- Les éoliennes
- Le solaire
- Le biogaz
Quid du nucléaire ?
Le nucléaire ne peut disparaître du jour au lendemain mais l’idée, c’est d’envisager la fermeture progressive, d’ici à 2031, des 12 réacteurs de notre région (Chinon (37), Dampierre-en-Burly (45), St-Laurent-des Eaux (41) et Belleville (18).(Au niveau national, prolonger le nucléaire coûterait 150 milliards).
Le scénario négaWatt a été élaboré par vingt-cinq spécialistes de l’énergie qui veulent repenser la politique énergétique de la France à l’horizon 2050. Pour eux, il est possible de remplacer les combustibles fossiles et le nucléaire en changeant les comportements individuels et collectifs, en augmentant l’efficacité des performances des bâtiments, des véhicules et des équipements et en développant à grande puissance les énergies renouvelables.
À l’heure où tous les indicateurs sur le climat et l’énergie sont au rouge, il veut démontrer qu’il est urgent d’envisager autrement notre avenir énergétique. Le Conseil Régional devrait s'appuyer sur ce scénario pour définir son Shéma régional climat, air, énergie en 2018.