Rejets radioactifs dans la Loire en 1980 : "anecdotiques en terme d'ampleur" selon l'IRSN

Les rejets de plutonium dans les eaux de la Loire après un accident survenu en 1980 à la centrale de Saint-Laurent-les-Eaux seraient "anecdotiques en terme d'ampleur" selon l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire. Ce que conteste le réseau Sortir du nucléaire. 

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"L'accident nucléaire survenu en 1980 à la centrale de Saint-Laurent-les-Eaux est l'un des plus sérieux survenus en France" a pourtant reconnu mercredi l'Autorité de de Sureté nucléaire lors d'une audition à l'assemblée nationale. "Si c'était géré aujourd'hui, clairement ces évènements seraient de niveau 4 (sur l'échelle internationale des événements nucléaires qui va de 0 à 7, ndlr)". 

Pour sa défense, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire précise qu'EDF avait obtenu l'autorisation de rejet en Loire de l'eau de piscine du réacteur, très faiblement contaminée, après que celle-ci ait subit des opérations d'épuration.

Un accident passé sous silence

L'accident a été révélé au grand public 35 ans après les faits. Grâce à un documentaire de Canal+ diffusé en mai 2015 où l'ancien président d'EDF y minimisait la gravité de l'évènement. "C'est quand même pas grand chose. C'est pas bien mais c'est pas grave".  La ministre de l'énergie Ségolène Royal avait alors annoncé avoir saisi les dirigeants d'EDF actuel et de l'époque et diligenté une enquête des inspections compétentes". Une enquête qui devrait bientôt rendre ses conclusions selon l'ASN.
 

La faune et la flore impactées selon le réseau Sortir du nucléaire 

Dans un communiqué publié le 22 mars, le réseau Sortir du nucléaire s'indigne des dangers imposés aux citoyens depuis 36 ans avançant que "la faune et la flore sont impactées par ces contaminations". Une conclusion que rejette l'IRSN. "Ce sont des quantités très faibles", précise Jérôme Joly. "Il faut compter entre 15 jours et 3 semaines dans un détecteur pour
arriver à les mettre en évidence
".  
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