Relégation, départs, mises au point... L'US Orléans en plein bouleversement

Relégué en national sur décision de la FFF, le club s'essaie à un grand ménage de Printemps, dans l'espoir de reconquérir sa place.

Le 27 mai, l'US Orléans prenait une immense claque. Le club avait attendu 22 ans pour sa montée en Ligue 2, en 2014. Seulement six ans plus tard, victime d'une saison désastreuse et des effets du confinement, l'USO redescend en National 1. En divisant par deux le budget du club, cette décision prise par la FFF a aussi mis à mal le mercato de l'USO.

Les joueurs face au mur

Que décideront maintenant les joueurs qu'on disait déjà sur le départ, comme Maxime D'Arpino ou Aeron Zinga ? Une échappée belle vers les L1 et L2 est à craindre, pour ces joueurs qui en ont le potentiel. 

Le seul à avoir publiquement tranché est Joseph Lopy, qui avait courtoisement réservé sa décision pour "laisser la priorité à Orléans". Face à l'annonce de la relégation, le milieu défensif s'est laissé séduire : il retournera au FC Sochaux, son club de formation, pour trois saisons.

Le club exfiltre ses ténors

Et du côté de l'USO, on n'est pas tendre non plus. Avec 15 défaites à la 25ème journée de la Ligue 2, le club repense sa stratégie en se séparant de plusieurs de ses fidèles. Les dirigeants ont indiqué la porte à leur gardien historique, Thomas Renault, remercié après 18 ans de service au sein du club. Avec lui partent le capitaine et le vice-capitaine de la saison, Gauthier Pinaud et Cédric Cambon. 

Le président du club, Philippe Boutron, a justifié cette décision par l'argument économique. "Avec la division par deux du budget (de 10 M€ à 5 M€) et le nombre de joueurs sous contrat, je ne pouvais pas faire autrement" a-t-il déclaré en conférence de presse.

Un nouvel entraîneur sur mesure

Pas plus de patience pour les coachs : le duo Cyrille Carrière et Gilbert Zoonekynd, recruté après la défaite coup de poing face à Ajaccio, a pris la porte dès le 27 mai. Mais l'USO récupère un marin efficace pour le sauvetage à venir. A 59 ans, Claude Robin connaît bien le championnat national : il vient d'en sortir Dunkerque, propulsé en Ligue 2 à l'issue de cette saison. 

Remercié malgré son exploit, le nouvel entraîneur l'a déclaré"le National, c'est un championnat extrêmement difficile, ça va être une belle galère. Celui qui n'est pas descendu de son nuage ne va pas comprendre". Le nouveau taulier part pourtant positif. "C'est un club qui est professionnel, qui a une histoire, qui n'est pas là par hasard, et qui a des ambitions de remonter et de construire" a-t-il déclaré lors de sa présentation à la presse. 

Prompt à dire au revoir, il n'est pas sûr que le club puisse se permettre de recruter. Même s'il pourrait bien trouver des intéressés... 

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