Sabotage des lignes SNCF : les réparations accomplies en 48h, les trains pourront circuler normalement ce lundi

Deux jours après une série de sabotages sur les lignes SNCF qui avaient paralysé la circulation des TGV en Centre-Val de Loire et sur une partie ouest et nord de la France, l'entreprise annonce avoir terminé les réparations. Le trafic reprend normalement dès ce lundi 29 juillet.

Une mobilisation "sans relâche depuis vendredi matin" des agents de la SNCF ont permis, selon l'entreprise, de boucler les réparations en 48h.

Deux jours de galère dans les gares et sur les rails

Deux jours pendant lesquels le trafic des lignes TGV dans l'ouest et le nord de la France était particulièrement perturbé. Plusieurs actes de sabotages sur les lignes ont été orchestrés dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet, quelques heures avant la cérémonie d'ouverture des Jeux de Paris. 

"Les phases de test ont été concluantes et les lignes sont à présent exploitables normalement" annonce la SNCF dans un communiqué. Ce qui promet, dès ce dimanche estival, une circulation "quasi normale sur l’axe Atlantique, et de 3 TGV sur 4 sur l’axe Nord, sans aucun allongement de temps de parcours désormais". 

Dans la région Centre-Val de Loire un incendie aux abords des voies à hauteur de Courtalain (Eure-et-Loir) avait bloqué les circulations sur la ligne à grande vitesse Atlantique. Selon la SNCF, des câbles ont été sciemment coupés et brûlés. Ces fils commandent des dispositifs de sécurité tels que les feux de signalisation ou l'aiguillage.

Un sabotage en région Centre-Val de Loire 

Un lieu qui n'a, selon les premières constatations, pas été choisi au hasard. Courtalain est un lieu de passage stratégique pour les lignes TGV. Il permet la bifurcation entre les trains partant vers la Bretagne et ceux qui se dirigent dans le Sud-Ouest. 

Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF a estimé à 800 000 le nombre de personnes touchées par ces sabotages sur le week-end, partout en France.

Alors que les actes coordonnés sur plusieurs lignes en France n'ont pas été officiellement revendiqués jusque-là, plusieurs médias ont été destinataires d'une lettre, samedi 27 juillet. Signée par "une délégation inattendue", en référence aux Jeux Olympiques. Le message est pris pour l'instant avec prudence par les enquêteurs, puisque peu de détails sur les dégradations commises.