Une taxe fluviale inquiète les propriétaires de bateaux de Loire

Les propriétaires de bateaux traditionnels s’inquiètent avec l’application d’une taxe fluviale déjà effective dans le Maine-et-Loire et qui pourrait s’étendre à la région Centre-val-de-Loire.

Plate, toue, chaland, fûtreau, ces bateaux traditionnels risquent de disparaître du paysage ligérien. Le collectif Loire libre, basé dans le Maine-et-Loire, s’inquiète de l’application d’une taxe imposée aux usagers de la Loire.

« Elle frappe très lourdement et sans discernement les particuliers navigants ou pêcheurs, les professionnels acteurs d’un tourisme de qualité, les associations organisatrices de spectaculaires fêtes de batellerie » indique le collectif Loire libre dans un communiqué.


Une taxe à partir de 350 € par an

La taxe vise les propriétaires de bateaux de plus de 5 mètres et s’élève à partir de 350 euros par an selon le bateau, son point d’amarrage, la longueur de sa passerelle ou le chiffre d’affaire pour les activités touristiques.

«  Il ne devrait pas y avoir de différence entre le particulier qui se balade sur la Loire avec sa plate et le cycliste qui se promène en bord de Loire. Selon les cas, une plate de plus de 8 m pourrait payer 460 € par an alors que sa valeur ne dépasse pas 1 000 euros », résume Pierre Glotin, l'un des animateurs du collectif Loire Libre.

Le collectif demande la suppression de cette taxe pour les particuliers et les pêcheurs amateurs. Les amoureux de la Loire redoutent la disparition de ces bateaux caractéristiques du fleuve royal. Les propriétaires pourrait troquer leur bateau pour des embarcations plus petites qui ne seront pas taxées.
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