Situé à Ballan-Miré, l'entreprise des colles Cléopâtre se porte à merveille depuis le début de l'année 2017. Ses ventes s'envolent grâce à un phénomène internet : celui de la pâte slime, bien connu des plus jeunes. 

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Vous connaissez certainement ce petit flacon. Celui de la colle de votre enfance et son odeur très particulière...

Depuis janvier, l'entreprise qui la produit est en pleine expansion. En cause le phénomène internet qui fait un tabac chez les plus jeunes : la pâte slime. Les jeunes fabriquent une pâte avec laquelle ils jouent et ils utilisent de la colle pour cela. Les ventes de l'entreprise ont décollé.

Buzz sur YouTube

Sur internet les youtubeurs font des centaines de milliers de vues avec leurs recettes de slime, à paillettes, à la lessive ou à la mousse à raser en tout cas tous utilisent un certain type de colle et cela se ressent sur les ventes. A Ballan-Miré, les employés des colles Cléopâtre se félicitent de ce buzz. Pour répondre à cette nouvelle demande, l'équipe de production a doublé depuis janvier. L'entreprise est passé de 21 à 28 employés en quelques mois. 
La chaine fonctionne 16c heures par jour. Ils ont même installé de nouvelles cuves pour le stockage. Cette croissance exponentielle a bouleversé l'organisation de l'usine, maintenant centré autour de ce produit phare.
Si la  mode du slime devait durer, l'entreprise envisagerait de s'agrandir pour coller aux besoins de ces jeune consommateurs.

 


 

La colle Cléopâtre, une histoire de 87 ans !

1930, l'origine
La grande aventure de la fabrication de la colle CLEOPATRE par la « maison P.CHAMSON » débute en 1930 à Paris sous l’impulsion de Monsieur CHAMSON. La production est réalisée dans un appartement 4, rue Chapon à Paris III. Il faut se rappeler qu’à cette époque chacun fabriquait sa colle à partir de farine et d’eau. Acheter de la colle restait un luxe ! Les premiers pots étaient en aluminium sans spatule, leur composition à base d'amidon de pomme de terre. La concurrence acharnée que se menaient les marques productrices dont «Adhésine», «Aderfix», «La Meije», «Grip-fix» amenèrent rapidement (1934-35) CLEOPATRE à insérer dans le pot un pinceau, pour plus de praticité. Mais c’est surtout à cette époque que l'on ajoute l’odeur d’amande dans la colle du petit pot de colle blanche. Cette merveilleuse invention, toujours inégalée aujourd’hui dans le « monde des colles », sera le symbole olfactif de nombreuses générations d’écoliers.

Les années 60 et 70: les années "école"
En 1963, la forme du pot est modifiée, avec une réserve centrale permettant d'accueillir la spatule maintenant intégrée dans le couvercle. Le couvercle est alors orange.
1971, l'entreprise est transférée en Touraine et plus précisément à Ballan-Miré, près de Tours.
Elle prend ensuite un tournant majeur en produisant des bâtons de colle.
Dans les années 80 le couvercle orange du petit pot de colle blanche devient bleu, événement important ayant marqué, à cette époque, les mémoires de tous les écoliers français. L'odeur d'amande, elle, reste bien présente, l'amidon de pomme de terre est toujours le produit utilisé dans la formulation !

Depuis 2000, la reprise de Cléopâtre
En 2000, avec le départ à la retraite des dirigeants, la société est reprise par un jeune chef d’entreprise, Alexandre Marionnet. Sa motivation : faire renaître la marque et la développer en tant que spécialiste de la colle pour enfants. Le potentiel de Cléopâtre est indéniable, la marque posséde une notoriété forte et un capital affectif important. Pour redéployer la marque, il fallait avant tout reconnaître son identité : le petit pot de colle blanche, la palette et l’odeur d’amande, s’appuyer sur les valeurs fortes du passé afin de donner un sens à l’avenir.
Sans faire table rase du passé, il s’agissait, pour renaître, d’assumer une certaine forme de rupture, rajeunir les produits, faire évoluer les packagings et diversifier la production, en s'engageant encore plus dans la qualité et le respect de l'environnement.



















 

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