Le procès de la théorie du genre revient devant la cour d'appel d'Orléans ce lundi 5 décembre. En mars 2014, une enseignante de Joué-les-Tours était accusée par deux femmes de propager la théorie du genre. Ces dernières avaient été condamnées en première instance.
Cette affaire avait secoué l'agglomération tourangelle en mars 2014. Une enseignante de Joué-lès-Tours avait été accusée de propager la théorie du genre par Dalila Hassan et Farida Belghoul, fondatrice de la Journée de retrait de l'école (JRE). L'institutrice avait porté plainte : Dalila Hassan a été reconnue coupable de diffamation publique et Farida Belghoul de complicité de diffamation. Cette dernière avait choisi de faire appel. L'affaire est donc rejugée ce lundi 5 décembre à la cour d'appel d'Orléans.
Les faits
Dalila Hassan expliquait, dans une vidéo, qu'une mère de famille accusait l'enseignante de Joué-les-Tours d'avoir incité son enfant à se déshabiller en classe. La vidéo a ensuite été diffusée par Farida Belghoul et Dalila Hassan sur internet et les réseaux sociaux.
A la suite de la plainte déposée par l'enseignante, la justice a condamné Dalila Hassan à verser 4.000 € d'amendes pour diffamation publique et Belghoul à 5.000 € d'amendes pour complicité de diffamation.
Qu'est-ce que la théorie du genre ?
La "théorie du genre", autrement dit nier les différences sexuelles entre hommes et femmes, a mobilisé l'actualité de l'année 2014, lors des élections municipales. C'est contre un prétendu enseignement de la théorie du genre à l'école que le mouvement des journées de retrait de l'école, initié par Farida Belghoul, est né.
Rappel des faits en images par Alain Heudes :