Ils ont manifesté un peu partout en France pour dénoncer la concurrence déloyale d'Uber Pop et des VTC (voiture de transport avec chauffeurs). A Tours, une cinquantaine de taxis venus de toute l'agglomération ont formé un cortège avant de converger vers la préfecture.
Lancée à l'initiative d'une large coalition de fédérations et de syndicats de taxis, la journée d'action a mobilisé près de 2.800 taxis jeudi en France. Contrairement à Paris, où de nombreux incidents ont émayé les manifestations, à Tours, les taxis ont défilé dans le calme.
►jeudi 25 juin 13h54 : Des voitures incendiées et des jets de bouteilles sur les CRS, à Paris, l'aéroport de Marseille (Bouches-du-Rhône) bloqué : la mobilisation des taxis contre les VTC a provoqué de nombreux incidents et perturbations dans toute la France, ce matin.
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A l'issue de la mobilisation, le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a demandé au préfet de police de Paris de prendre un arrêté interdisant l'activité d'UberPop dans la capitale. Une mesure insuffisante pour les syndicats qui réclament la "désactivation" du service mobile UberPOP.
Dans l'attente d'une "décision forte" du gouvernement, le mouvement a été reconduit. Les taxis dénoncent une concurrence déloyale
Le service en ligne de la société américaine Uber met en relation des usagers et des chauffeurs non professionnels, qui ne paient ni cotisations sociales ni impôts, ce qui contrevient à la loi Thévenoud réglementant les activités des VTC et des taxis. Uber a multiplié les recours en justice en France et en Europe pour défendre sa populaire application pour téléphone mobile.