En 2011, une Berruyère de 35 ans, sous curatelle renforcée, avait été séquestrée dans un pavillon de Saint-Doulchard, dans le Cher, frappée, torturée, violée et humiliée pendant plus d’une semaine. Aux assises, ses tortionnaires ont écopé de 20 et 10 ans de prison. Le procès démarre ce lundi.
La victime avait été frappée, torturée, violée et humiliée pendant plus d’une semaine. Aux assises, ses tortionnaires ont écopé de peines de prison allant de trois à 20 ans. Le procès en appel démarre ce lundi devant la cour d'assises de la Nièvre.
"Le huis clos de l'horreur"... C'est le nom donné à cette affaire de l'été 2011
En 2011, une Berruyère de 35 ans, sous curatelle renforcée, avait été séquestrée dans un pavillon de Saint-Doulchard, dans la banlieue de Bourges. Elle avait subi de multiples sévices durant13 jours. Séquestration, viol, actes de torture : quatre adultes et trois mineurs ont assisté et participé à ces faits. Des protagonistes considérés comme des marginaux, issus d'un milieu social extrêmement défavorisé.C’est un appel anonyme qui avait permis de mettre un terme au calvaire de la Berruyère. A son arrivée, la police découvrira une victime prostrée dans le noir, à même le sol.
Des peines de trois à 20 ans de prison en première instance
En janvier 2013, à Bourges, six personnes sont jugées par la cour d'assises du Cher. La septième, par le tribunal pour enfants. Les chefs d'accusation sont lourds : d'actes de violences à tentative de meurtre. Tous les protagonistes avaient été condamnés à des peines de prison allant de trois à 20 ans.Cette semaine, deux d'entre eux sont jugés en appel. Il s'agit de deux adultes, une femme et un homme. Elle, est considérée comme la principale responsable des faits, la meneuse. Elle avait été condamnée en 2013 à 20 ans de réclusion pour tentative de meurtre sur personne vulnérable, séquestration, actes de torture et de barbarie en réunion. L'homme, lui, avait été reconnu coupable de viol sur personne vulnérable, en première instance. Il avait été condamné à 10 ans de prison ferme.
Les peines infligées en 2013 avaient été plus lourdes que celles demandées par l'avocat général dans son réquisitoire. Les deux condamnés, qui ont fait appel de la décision, font donc à nouveau face à la justice cette semaine.