Les organisateurs du festival et les pouvoirs publics se sont associés pour renforcer le personnel chargé de la sécurité. Cette année, la surveillance du Printemps de Bourges est accrue en raison des attentats de Paris et de Bruxelles.
Ils arpentent la ville et se trouvent sur les lieux des concerts. Près de cinq cents policiers, gendarmes, douaniers, militaires et pompiers sont mobilisés pour le Printemps de Bourges. Soit 150 personnes supplémentaires par rapport à l’an dernier.
Les 71 caméras de voie publique sont également opérationnelles et un centre de supervision urbain (CSU) fonctionne 24 heures sur 24.
Cette année, des contrôles systématiques avant chaque concert payant sont mis en place. Des agents agréés vont vérifier les billets, les badges mais aussi le contenu des sacs. Ils effectueront également un second contrôle avec palpation de sécurité. Pour permettre aux concerts de démarrer à l’heure, la salle du W sera accessible trois heures avant les concerts et non pas deux comme les années précédentes.
Les attentats terroristes de Paris et de Bruxelles ont amenées à sécuriser encore d’avantage le Printemps de Bourges. Le budget sécurité consacré, cette année, par les organisateurs du Printemps s’élève à 230.190 euros. Des moyens supplémentaires et un cadre encore plus sécurisé qui n'enlèvent rien au côté festif du festival.