Les dirigeants du SCB sont entendus jeudi après-midi par le Comité olympique français (CNOSF) dans une audience de conciliation, au sujet de la suspension de son stade à titre conservatoire.
Cette audience qui n'est pas publique, se déroule au siège du Comité olympique français à Paris. Du point de vue de la procédure, le Code du sport prévoit que la désignation d'un conciliateur suspende l'application d'une décision de discipline.
La décision de suspension à titre conservatoire du stade Armand-Cesari n'est donc plus d'actualité mais sans intérêt pour le club. Elle n'est valable que dans l'attente de l'audience, fixée au jeudi 20 décembre, soit deux jours avant le match Bastia-Nancy comptant pour la 19ème journée de Ligue 1.
L'audience de conciliation prévoit deux alternatives :
- Soit à l’issue des débats, les parties trouvent une solution, mettant un terme définitif à leur différend. On imagine mal la LFP revenir sur sa sanction, d'autant que c'est la ligue qui a fixé la rencontre à Gueugnon.
- Soit faute d'accord, c'est le conciliateur qui prend une décision que les parties doivent respecter. Et là tout est imaginable. Proposera-t-il le maintien de la sanction mais la tenue du match Bastia-Nancy à Furiani samedi, en admettant que les clubs puissent s'organiser ? Proposera-t-il plus durablement des mesures de sécurité autour et dans le stade, au préalable à la levée de la suspension ? Réponse jeudi.
Le soutien des autres supporters
Depuis la décision prise jeudi 13 décembre par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel, une vague de soutien s'organise. Les supporters Montpelliérains ont été les premiers avec le déploiement d'une banderole lors de la rencontre face au SC Bastia comptant pour la 18e journée de ligue 1. On pouvait y lire "Honneur aux clubs qui luttent avec leurs supporters - Liberté pour Furiani". Les supporters de deux autres clubs, l'A.S.Nancy et l'A.S.Saint-Etienne ont également adressé un message de "Soutien aux Bastiais".Le soutien s'organise également sur le web (pétition) et les réseaux sociaux, avec notamment une page sur Facebook "Soutien à Jo Bonavita", dirigeant historique du club qui a entamé une grève de la faim, comptant pour l'instant près de 6000 "J'aime".