Drame de Furiani, amertume du collectif des victimes

Le collectif des victimes de Furiani a fait part de son mécontentement alors que la Fédération française de football (FFF) a annoncé qu'aucune finale de coupe nationale ne sera désormais jouée le 5 mai, en souvenir des victimes de l'effondrement de la tribune du stade Furiani.

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Une décision à minima

Le collectif des victimes du drame de Furiani dénonce une décision à minima alors que ses membres réclamaient "la sacralisation du 5 mai", à savoir qu'aucun match de football ne puisse se jouer le jour anniversaire de la catastrophe.

Vingt ans après le drame, le collectif en appelle à présent à une décision politique pour arbitrer son combat avec la FFF. Une pétition lancée sur internet a déjà recueillie plus de 40.000 signatures.  

Lauda Guidicelli et Didier Grassi, porte-paroles du Collectif du 5 mai

Sur tous les terrains de France

Noël Le Graët, président de la FFF avait annoncé jeudi 17 janvier à l'issue d'un comité exécutif avoir "décidé qu'il n'y aurait plus de finale de coupe, de France ou de la Ligue, le 5 mai". "Il n'y aura plus non plus de match en Corse pour les équipes corses ce jour-là" a-t-il indiqué.

"Le prochain samedi qui tombe un 5 mai est en 2018. Ce jour-là, il sera demandé une minute de respect, d'applaudissements ou de silence, sur tous les terrains de France. Tout le football français est extrêmement solidaire de ce qui s'est passé. Cela a été discuté, analysé par toute une équipe et nous avons pris la décision qui nous semble la plus juste", a poursuivi Noël Le Graët.

 

 

Furiani, 5 mai 1992
Le 5 mai 1992, peu avant la demi-finale de la Coupe de France entre Bastia et Marseille, une tribune provisoire de 10.000 places du stade Furiani, érigée au mépris de nombreuses règles de sécurité, s'est effondrée, faisant 18 morts et  plus de 2.300 blessés.
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