Marie-Antoinette Brunelli-Santoni a annoncé sa démission jeudi 2 mai de la Commission d'évaluation et de contrôle de l'Assemblée de Corse. La conseillère territoriale de droite estime que ses avis et recommandations ne sont pas pris en compte par le Conseil Exécutif.
"Je vais démissionner aujourd'hui de la présidence de cette commission de contrôle, parce que j'estime que la Commission de contrôle n'a pas les moyens de fonctionner". C'est en ces termes que Marie-Antoinette Brunelli-Santoni a annoncé sa décision jeudi 2 mai, lors d'une conférence de presse.
Pour Marie-Antoinette Brunelli-Santoni, c'est volontairement que l'Exécutif de l'Assemblée de Corse ne tient pas compte des travaux de la Commission d'évaluation et de contrôle. Selon l'élue de droite, une soixantaine d'emplois ont été créés dans les agences et offices sans l'aval de l'Assemblée de Corse.
De leur côté, les présidents d'agence et offices minimisent l'incident. Le prédécesseur de Marie-Antoinette Santoni-Brunelli estime que la commission a largement les moyens de fonctionner. "C'est un non événement (...) cette commission avait les moyens de travailler" a indiqué Jean-Louis Luciani, président de l'Office Développement Agricole et Rural de Corse (ODARC).