La saison des paillotes débute avec la délivrance des AOT, les autorisations d'occupation temporaires valables de fin avril à fin octobre. Pour celles qui n'ont pas obtenu la précieuse autorisation, il faut démonter.
Sur la plage de Coti-Chiavari, dans le golfe d'Ajaccio l'heure est au démontage. Condamnés à démolir, les propriétaires ont tenté jusqu'au bout de s'opposer à leur destin. En vain, il n'y aura pas de tables cet été. Désormais sur le sable de Coti, c'est pique-nique avec glacière.
Sur la plage de Verghja il y a avait encore une paillotte en mars dernier. Mais deux mois après l'ultimatum que le préfet avait fixé aux propriétaires, pas le choix, il faut démolir.
Lieu de tournage : golfe d'Ajaccio.
Aujourd'hui, planchers, portes et madriers brûlent ou sont entreposées ailleurs. Les paillotistes les plus récalcitrants sont en train de libérer la plage. Le long combat judiciaire est bel et bien fini. Les travaux de démontage vont durer jusqu'en juin. Les terrasses en infraction sur des centaines de mètre carré vont être démolies.
Les amendes ne sont certes pas réglées, mais les menaces de saisie sur compte ont levé toute résistance. Ces restaurants étaient implantés depuis des dizaines d'années.
/regions/2020/06/08/5ede66260f562_paillotte_1.jpg)
Reste un seul établissement qui n'est pas en infraction, tout au bout de la plage, côté Pietrosella. Un des trois propriétaires contraints de démolir l'a d'ailleurs repris.
L'autorisation d'occuper la plage de Stagnola vient d'être aussi renouvelée, pour la septième année consécutive. Et cette fois-ci, elle est valable pour deux étés.
Pas moins d'une centaine d'autorisations ont été délivrées sur la Corse du sud. Des paillotes ou des abris pour des centres de plongée, qui s'apprêtent à recevoir leurs premiers clients. Ils devront tous être démolis à l'automne.
