C'est sur cette plage du sud de Bastia qu'une étape corse du Tour de France s'achèvera le 29 juin. Des travaux d'aménagement ont été entrepris pour accueillir la caravane du Tour et les 15.000 spectateurs. Mais les écologistes dénoncent les décharges sauvages qui polluent le site.
Les images parlent d'elles-même... "L'envers du décor" de l'Arinella laisse effectivement à désirer. Les décharges sauvages forment de vilaines dunes. L'envers du décor" de l'Arinella laisse effectivement à désirer. A quelques dizaines de mètres à peine de l'arrivée du Tour de France.
"On nous fait une route pour un sprint de 400 mètres et ici (montrant la décharge) il y a des Bastiais qui viennent, en été comme en hiver... Je n'ai rien contre le Tour de France, mais il faudrait d'abord s'occuper des gens qui vivent ici. Cette plage doit être nettoyée et " explique Jean-François Baccarelli, de Bastia-Ecologie.
L'indignation du militant écologiste n'est certes pas tout à fait étrangère au fait qu'il est candidat aux Municipales. Mais il y aussi le petit pont qui relie le littoral par la route nationale. Il est en piteux état. Juste en dessous, le chemin de fer. "La mairie de Bastia attend une véritable catastrophe pour réparer ce pont" ironise Jean-François Baccarelli.
Pour Paul Giudicelli, adjoint à la mairie de Bastia délégué à la jeunesse et aux loisirs, les décharges sont le fait de l'incivisme "contre lequel nous devons lutter tous ensemble".
Pendant ce temps, les travaux se poursuivent pour préparer l'arrivée du "monstre". Le Tour de France n'est jamais venu en Corse. Les enjeux sont énormes. Les difficultés aussi.
Aux abords de l'Arinella, on construit une nouvelle voie piétonne, on élargit la chaussée et on trace une ligne droite de 200 mètres. Montant des travaux : 1.720.000 euros.
Les communes corses traversées par le Tour de France n'auront pas droit à l'erreur. Les images seront retransmises dans 190 pays.