Jeudi 16 mai, les portes de l'association départementale des pupilles de l'état resteront closes. Chaque jour, une centaine d'enfants y sont soignés pour des problèmes psychologiques et psychomoteurs. Les salariés réclament le départ de la directrice.
Ils dénoncent des dégradations de leurs conditions de travail. Suffisamment graves, pour que les salariés du CMPP (Centre médico-psycho-pédagogique) d'Ajaccio décident de quitter leur poste. Un fait rarissime, 32 salariés sur 33 ont suivi le mouvement.
A l'initiative de la CGT, le débrayage surprise a eu lieu cet après midi, dans les locaux de l'association des pupilles de l'état, à Ajaccio. Un lieu qui regroupe trois instituts de soins psychologiques et psychomoteurs pour enfants.
Une centaine de petits malades y sont traités chaque jour.
Les salariés, des salariées pour la plupart, dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail.
"Ca fait un moment que ça dure", explique Cristelle Bertaudiere, déléguée du personnel CGT. "L'inspection du travail, et la médecine du travail ont été saisies. Mais ce qui a précipité les choses, c'est que les gens sont prêts à quitter leur poste, et qu'il y a des gens en maladie, qui ne veulent plus revenir. Il y a vraiment une souffrance au travail".
Leur revendication, le départ de la directrice. Elle a été nommée il y a un an et demi pour restructurer les activités. De son coté, elle évoque des problèmes "de la culture du management".
En fin d'après midi, le vice-président a engagé la discussion avec les salariés. En vain, les personnels ont annoncé une grève illimitée à partir de demain.