Lancé en 2013 en Angleterre, le Dry January ou "mois sec" est devenu un mouvement international. Les règles sont simples : ne pas boire d'alcool du 1er au 31 janvier. En France, quatre millions de personnes ont relevé le défi l'année dernière. Combien serons-nous en 2025 ?
"Cette année ça va être compliqué de faire un "dry January" total, je commence l'année avec plusieurs fêtes d'anniversaire auxquelles je ne peux pas déroger ! ". Miranda est une adepte du mois de janvier sans alcool, qu'elle a pris l'habitude de faire avec quelques collègues. Alors cette pétillante quinquagénaire se sent presque coupable cette année de ne pas faire une diète complète, mais seulement un mois allégé.
Pas une goutte d'alcool entre le 1er janvier et le 31 janvier, le défi peut paraître facile à relever pour certains, et problématique pour d'autres. L'occasion est pourtant belle de tester sa résistance à l'alcool, et de le faire à plusieurs, ce qui est plus stimulant.
Toute l’équipe du #DryJanuaryFR vous souhaite une très belle année 2025 ! 🥳
— Dry January | Le défi de janvier (@DryJanuaryFR) January 1, 2025
Et si vous ne savez pas encore si vous faites le Dry January ou pas, on vous donne cinq bonnes raisons de vous lancer !
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Dormir, maigrir, se faire du bien !
Arrêter de consommer de l'alcool pendant quatre semaines, c'est la promesse de retrouver quelques plaisirs oubliés, comme celui de bien dormir. Même en faible quantité, l'alcool perturbe nos nuits.
Les effets bénéfiques de l'arrêt de l'alcool sont rapidement visibles. La peau se réhydrate, le système immunitaire est stimulé, et le foie se régénère.
Autre effet, et pas des moindres, la perte de poids. Un verre de vin de 12,5 centilitres représente 6 à 8 morceaux de sucres. Information à multiplier par le nombre de verres bus dans la soirée...
Julia est une adepte du mois sans alcool, et la perte de poids était parmi ses premières motivations.
"Je fais le dry depuis plusieurs années. Au début il y avait surtout la satisfaction de perdre du poids, mais en vieillissant j'en perds moins !!J'ai dû trouver l'intérêt ailleurs. Je me confronte à ma dépendance à l’alcool, car il y a dans ma vie de plus en plus d'occasions de boire. Alors ça me rassure de voir que je peux arrêter de boire pendant un mois".
"À chaque fois que je ralentis ma consommation d'alcool, je perds deux ou trois kilos, ce n’est pas négligeable. D'autant que je vois mon ventre s'arrondir avec les années" s'amuse Paul, le sourire charmeur et la cinquantaine flamboyante.
Le plaisir de relever un défi
Pascal, 54 ans, boit régulièrement depuis ses 18 ans. On pourrait le qualifier de "bon vivant", mais il n'a jamais éprouvé pour autant de vraies difficultés à ralentir sa consommation. De temps en temps il fait des pauses, surtout après les périodes d'excès.
C'est ma première année de "Dry january". J'ai plusieurs motivations: la première, relever un défi, la seconde faire des économies, la troisième la santé, et la quatrième, c'est l'idée de retrouver un foie tout neuf !
Pascal, 54 ans
Même motivation pour Pierre, 27 ans, qui aime l'idée de participer à un "challenge". "Je profite de ma dynamique de fin d'année où j'ai arrêté la cigarette. Mon défi cette année c'est d'être plus responsable dans ma consommation d'alcool, et de ne boire que très occasionnellement. Et ça commence par le Dry January !".