Le député des Pyrénées-Atlantiques poursuit son tour de France à pied. Arrivé vendredi 4 octobre à Bastia, il devrait y passer cinq jours. Ancien berger, défenseur de la langue occitanne, il partage certaines des préoccupations insulaires.
Jean Lassalle, on se souvient de sa grève de la faim, de son hymne occitan raisonnant dans l'hémicycle, de sa veste lie de vin... A présent le voici chemin faisant, tel le pèlerin du MoDem.Au mois d'avril, le député de la 4e circonscription des Pyrénées-Atlantiques, vice-président du Mouvement démocrate, a entamé un tour de France à pied. En costume et chaussures de ville. Plutôt comme un VRP parlementaire, que comme un sportif de l'extrême. De bonne humeur, toujours. "Je suis le député qui marche, à la rencontre des citoyens" clame-t-il.
Défenseur de la langue occitanne, il s'est exprimé sur la cooficialité en Corse. Une langue "qui n'est plus parlée, écrite, vécue, c'est une langue qui devient une langue morte" a-t-il affirmé.
"On a déjà renoncé à tant de choses en cette période moderne, on ne peut plus renoncer à quoi que ce soit d'essentiel... or il n'y a rien de plus essentiel dans la vie des êtres que l'échange".
Ancien berger et technicien agricole, il a aussi parlé de la fièvre catharrale qu'il a connue par cinq fois depuis 1977.
Le tour de Corse à pied
D'ici vendredi, Jean Lassalle devrait se rendre à Corte, puis Ajaccio, avant de rejoindre le continent.