La souscription lancée par les professionnels pour venir à bout du cynips, cet insecte dévastateur arrivé en 2010, permettra d'organiser un plan de lutte sur un moyen terme. Mais de grosses inquiétudes demeurent sur l'avenir de la filière et l'aide à apporter aux nombreux producteurs touchés. 

La filière castanéicole se mobilise pour lutter contre le cynips, un insecte qui ruine les cultures sur 200 des 293 communes exploitantes dans l’île. Originaire de Chine, le cynips est apparu en Corse en 2010.

Une souscription est en cours, elle a permis de procéder à l'acquisition de 300 torymus, un insecte prédateur du cynips, qui seront lâchés au printemps prochain.


Des conséquences dévastatrices sur la production

Les dons se poursuivent comme celui de la Brasserie Pietra qui utilise plusieurs dizaines de tonnes de farine AOP par an. Le SCB jouera même son match contre le PSG, samedi 19 octobre à Paris, avec le slogan "Salvemu i castagni" floqué dans le dos des joueurs. 

Les exploitations touchées (1/3 des exploitants corses) affichent des pertes allant jusqu’à 80% de la récolte. Certains producteurs ont déjà été contraints de se réorienter vers d'autres activités.
La progression est fulgurante sur l'île et malgré la mesure d'introduction du torymus, il faudra attendre au moins jusqu'en 2018 pour parvenir peut-être à retrouver un équilibre en terme de production. 

Par ailleurs des négociations pour obtenir une aide pour les casteneiculteurs touchés est en cours avec l'ODARC  (Office agricole et rural de la Corse)  et les deux conseils généraux de l'île, mais rien n'a encore abouti.

>> Ecoutez les présidents des structures professionnelles sur l'état des lieux et les difficultés à obtenir des aides. Les VIDÉOS :  




Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité