Timide mobilisation des instituteurs contre la réforme des rythmes scolaires

Les enseignants se sont moins mobilisés malgré l'appel à la mobilisation lancé par plusieurs syndicats contre le retour à la semaine de 4,5 jours.Un tiers d'entre eux était en grève dans les écoles primaires jeudi 5 décembre, en Corse. 

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Professeurs des écoles et agents municipaux ont poursuivi jeudi la fronde contre la réforme des rythmes scolaires qui prévoit un retour à la semaine de 4,5 jours. Soutenus par des parents d'élèves, plusieurs syndicats avaient appelé à cette journée de mobilisation nationale pour réclamer l'assouplissement (ou l'abandon) du décret instituant la nouvelle semaine scolaire dans le primaire.

Trois mois après sa mise en œuvre dans 17% des communes (les autres attendant la rentrée 2014), la réforme destinée, selon le ministère, à mieux répartir les cours pour lutter contre l'échec scolaire reste contestée.

Après avoir demandé un report de la réforme, qu'il avait qualifiée de "bricolage", le SNUipp-FSU réclame désormais une réécriture du décret pour l'assouplir. "Le débat sur les rythmes empoisonne l'école et je ne crois pas que l'échec scolaire va être réglé en retournant à l'école le mercredi matin", a déclaré Sébastien Sihr, le secrétaire général du syndicat d'enseignant.

FO, CGT et Sud, demandent quant à eux l'abandon du décret. Ils s'opposent à ce que les activités périscolaires non liées aux rythmes (centre de loisirs, garderie) bénéficient aussi d'un assouplissement des taux d'encadrement par les animateurs, conformément aux souhaits des maires.

Appeler à suspendre ou réécrire le décret, "c'est se tromper de cible" parce que "les difficultés" relèvent "des modalités concrètes de mise en œuvre", estime cette fois le Sgen-CFDT. L'Unsa non plus ne soutient pas cette grève qui "amalgame des revendications de toutes sortes", explique le syndicat enseignant.

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