Les sénatoriales de Corse-du-Sud se déroulent dans un climat de désintérêt apparent. Pour l'instant, seuls trois candidats se sont déclarés. Le président du Conseil Général pour la droite, un candidat du parti communiste et un du Front national.
Le président du conseil général de la Corse-du-Sud est le seul candidat libéral, dans un département traditionnellement à droite. Il a donc décidé d'axer sa campagne sur la proximité, dans un contexte de réforme des institutions de la Corse.
Le sortant PRG Nicolas Alfonsi, lui, ne se représentera pas. Pour l'instant à gauche, seul le militant communiste Nicolas Alaris a déclaré publiquement être candidat. Cette annonce fait réfléchir Julia Sanguinetti qui aurait voulu représenter l'ensemble de la gauche.
En clair, à 20 jours du scrutin verts, socialistes, radicaux et sociaux démocrates ne savent pas qui sera candidat: une absence de cap de la part de la gauche gouvernementale, que déplore François Casasoprana.
Côté Femu a Corsica, il n'y aura pas de candidat, la droite rassemblée ayant supprimé tout suspens. En revanche, le front national, qui ne dispose d'aucun grand électeur, sera bien présent.
415 grands électeurs sont appelés aux urnes le 28 septembre.