La mise en cause d'une journaliste corse sur une banderole de supporteurs de Bastia lors du match de L1 contre Lens samedi 13 septembre au stade de Furiani a été vivement condamné par les dirigeants du SC Bastia, dans un communiqué publié lundi sur le site du club.
"Suite à la banderole qui a été déployée au stade à l’encontre de Mme Romani, le Sporting Club de Bastia s’indigne de la comparaison inacceptable qui a été utilisée pour dénoncer le travail de cette journaliste et mère de famille corse", indique le club sur son site.
"Le comité directeur appelle les supporters les plus actifs à rompre avec la radicalisation en cours qui ne servira ni leur cause, ni celle des personnes actuellement condamnées, ni le club" ajoute-t-il.
"De manière plus générale et afin de sortir de la tourmente permanente que les composantes du Sporting connaissent depuis plusieurs semaines, nous appelons encore une fois l’ensemble des entités concernées par la polémique en cours à l’apaisement et au dialogue".
"Hélène Romani en 45, on t'aurait tondu" (sic), était-il écrit sur une banderole mentionnant la journaliste qui avait couvert le procès de supporteurs bastiais condamnés par le tribunal correctionnel pour des incidents avec les forces de sécurité, en marge d'un match contre Marseille, le 9 août.
L'un d'eux a été condamné à six mois de prison ferme et trois ans d'interdiction de stade et quatre autres à des peines de six à huit mois de prison avec sursis.
Une autre banderole accusait les "journalistes insulaires" d'être des "complices d'Etat", tandis qu'une troisième proclamait: "Incompétence, diffamation: Akkari démission", à l'encontre de la commissaire de police Myriam Akkari, directrice de la Sécurité publique de Bastia.
Le match s'est déroulé sans aucun incident, s'achevant sur un score nul (1-1).