À moins d'un mois du passage de la flamme Olympique en Corse, "il y a un réel engouement", estime la conseillère exécutive en charge des sports

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À moins de 100 jours du lancement des jeux Olympiques et moins d'un mois du passage de la flamme en Corse, Lauda Guidicelli-Sbraggia, conseillère exécutive en charge de la jeunesse, des sports, de l'égalité femme-homme et du handicap a accordé un entretien à France 3 Corse ViaStella.

Nous sommes à un mois du passage de la flamme Olympique en Corse. Pensez-vous qu'il y a une attente autour de cet événement sur l'île ?

Lauda Guidicelli-Sbraggia : Je pense honnêtement que ce passage suscite un engouement. On a annoncé le parcours de la flamme il y a bientôt un an, et au lendemain de cette annonce, les communes se sont directement mises en ordre de marche pour pouvoir proposer des activités à destination de tous les publics, et faire de ce passage de la flamme Olympique une véritable fête populaire.

La flamme arrivera le 14 mai en Corse. Elle suivra trois parcours différenciés, d'Ajaccio à Bastia en passant par l'Alta Rocca, le Centre Corse, Porto-Vecchio, la Balagne... Vous avez eu la volonté d'associer tout le monde, le rural, l'urbain, les quartiers populaires comme les centres-villes ? 

Lauda Guidicelli-Sbraggia : L'idée, c'était de pouvoir représenter la Corse telle qu'elle est : mer, montagnes, centres urbains, campagne. Dans ce parcours, il y a onze lieux symboliques qui vont être mis en lumière et qui représentent notre Corse, sa culture, son patrimoine. Je pense que c'est vraiment un magnifique parcours.

Il était question pour les départements de devoir débourser 180.000 euros pour assurer le passage de la flamme. Cette somme, vous aviez indiqué que l'île n'y serait pas soumise. Vous le confirmez aujourd'hui ?

Lauda Guidicelli-Sbraggia : Je vous le confirme. Paris 2024 voulait venir en Corse, et nous avons fait en sorte, aussi, de donner cette opportunité aux Corses de voir le passage de la flamme, sans que cela ne vienne impacter le budget des politiques publiques que nous menons à la Collectivité.

Cela aura malgré tout un coût en terme de sécurisation, de sécurité, de circulation...

Lauda Guidicelli-Sbraggia : Nous allons devoir mettre des choses en place et il y aura bien évidemment des coûts résiduels nécessaires, comme pour tout événement. Il y aura aussi un coût humain très important : aujourd'hui, les élus, les agents, les acteurs associatifs ne comptent pas leurs heures pour proposer une vraie fête le 14 mai prochain.

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À moins d'un mois du passage de la flamme Olympique en Corse, "il y a un réel engouement", estime la conseillère exécutive en charge des sports ©Laurent Vincensini

Il y aura 99 porteurs pour la Corse. Comment les choix ont-ils été effectués ? C'est Paris qui valide, ou c'est la Collectivité qui tranche ? 

Lauda Guidicelli-Sbraggia : Il y a un filtre bien évidemment qui est mis en place pour les candidatures par Paris 2024. Pour notre part, Collectivité de Corse, nous avons choisi six porteurs de flamme, pour lesquels nous nous sommes astreints à des critères : parité, maillage territorial, et surtout engagement social et sociétal.

On dit souvent que les Jeux Olympiques peuvent être un outil d'aménagement du territoire. En l'espèce, en terme d'infrastructures, on compte uniquement deux terrains de beach-volley à Porticcio. La Corse est-elle un peu oubliée dans ce cadre ?

Lauda Guidicelli-Sbraggia : Oui et non. Nous travaillons dans le cadre de la politique sportive pour aménager le territoire selon les besoins. Nous travaillons avec les acteurs de terrain qui nous les font remonter. Ce n'est pas, je pense, les JO qui vont faire en sorte que nous allons développer notre politique, mais c'est plutôt l'acteur sportif et le territoire concerné.

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