Air Corsica : la future gouvernance de la compagnie fait polémique

Lundi 10 septembre les 18 membres du conseil de surveillance d’Air Corsica se réuniront. À l’ordre du jour : le changement de structure du directoire avec l’arrivée probable d’une troisième personne. Une question qui fait débat au sein de la Collectivité de Corse, actionnaire majoritaire. 

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Une troisième personne va-t-elle rejoindre le directoire d’Air Corsica ? Voici la question qui se pose à quelques jours d’un conseil de surveillance de la compagnie aérienne qui vise à changer sa structure. 

En juillet dernier, lors d’un précédent conseil de surveillance, le bruit d’un possible départ de son président actuel, Philippe Dandrieux, courait déjà. Si l’avenir de l’intéressé est encore inconnu, la question de l’arrivée d’une troisième tête au sein du directoire suscite, chez certains, l’incompréhension

À commencer par Jean-Martin Mondoloni, conseiller territorial de droite, et une partie des élus de la majorité territoriale, siégeant au conseil de surveillance de l’entreprise. C’est le cas de Paul Leonetti, conseiller territorial Corsica Libera, qui estime qu’il n’est pas opportun d’entraver l’action engagée par Philippe Dandrieux. « On ne change pas une équipe qui gagne », soutient-il. 

 

Efforts et solutions



D’autres, à l’instar de Gilles Simeoni, estiment que le président du directoire n’a pas suivi les recommandations d’un rapport commandé en 2016 par Jean Biancucci, le président du conseil de surveillance d’alors. 

Ce document évoquait un nombre de salariés, plus de 650, élevé. D’où la nécessité, selon le rapport, de maîtriser la masse salariale. Autre point soulevé : préparer un possible non-renouvellement de la délégation de service public prévu pour 2020. Ce qui entraînerait la fin des subventions pour les liaisons entre la Corse et Paris. 

 


Comme l’essentiel des revenus de la compagnie aérienne proviennent essentiellement du service public, une solution est envisagée pour pallier le manque à gagner : l’ouverture de plusieurs lignes notamment vers Bruxelles et Londres. 

 

Trop cher 



Ce développement a notamment permis à l’entreprise d’afficher un bénéfice de trois millions d’euros l’année dernière. Une partie de cette somme a été reversée aux salariés, l’autre a servi à financer les investissements de la compagnie aérienne. 

Du côté d’une partie des salariés, l’arrivée d’une troisième personne au directoire est jugée inutile. Dans un communiqué, le syndicat des travailleurs corses estime que les employés d’Air Corsica ont déjà « fourni des efforts quant à la productivité et au niveau de la masse salariale ». Pour le syndicat, cette troisième personne coûterait cher, près de 300 000 euros par an, « pour un emploi que l’on voudrait nous faire croire actif ». 

Les 18 membres du conseil de surveillance se réuniront le 10 septembre. Si l’arrivée d’une troisième personne au sein du directoire n’est pas certaine, le nom d’une femme circule déjà


 
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