Ce mercredi 19 décembre, à l’Assemblée nationale, Jean-Félix Acquaviva, député de la 2nde circonscription de Haute-Corse a demandé au gouvernement une extension des compétences de la collectivité de Corse en matière agricole. Il a également salué la mémoire d’Edmond Simeoni.
À l’approche des négociations de la future politique agricole commune (PAC), le député de la 2e circonscription de Haute-Corse, Jean-Félix Acquaviva, s’est exprimé dans l’hémicycle du palais Bourbon ce mercredi 19 décembre.
Il a demandé au gouvernement une extension des compétences de la collectivité de Corse en matière agricole. Le député nationaliste souhaite que la future PAC post 2020 intègre deux dimensions « essentielles » : une avancée « significative » autour d’une « gouvernance politique plus territorialisée pour les premier et deuxième piliers de la PAC » et une « vraie reconnaissance des spécificités au niveau des parcours et des pâturages ».
Dans le même temps, Jean-Félix Acquaviva a salué la mémoire d’Edmond Simeoni, décédé le 14 décembre dernier, dont un des « combats fondateurs [a été] la lutte pour la maîtrise foncière pour et par les paysans corses à des fins de renouveau d’une agriculture productive misant sur la qualité et les savoir-faire traditionnels. »
« Zones défavorisées »
Dans sa réponse, Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation, soutient que « l’Union européenne comme la France souhaitent que la PAC soit une politique européenne et non renationalisée ». Il assure que sur un certain nombre de spécificités, « il existe des aides européennes que chaque État peut lui-même distribuer ».
.@JF_Acquaviva (LT) salue la mémoire d’Edmond Simeoni et demande au Gvt, à l’approche des négociations de la future #PolitiqueAgricoleCommune, d’envisager l’extension des compétences de la collectivité de Corse en la matière. #DirectAN #QAG pic.twitter.com/YkHeJPplvu
— Assemblée nationale (@AssembleeNat) December 19, 2018
Didier Guillaume affirme que les « zones défavorisées », comme la Corse, continueront à être prises en compte. Il rappelle l’île bénéficie déjà d’un organisme payeur, l’Odarc [office du développement agricole et rural de Corse], pour la « reconnaissance de ce qu’est la Corse et ses spécificités ». Des spécificités que le gouvernement garantit maintenir à l’avenir.