Ce mardi 6 juillet, lors des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, le député Jean-Félix Acquaviva a réclamé la mise en place "d'un dialogue, d'une méthode partagée" avec le gouvernement afin que la Corse se dirige "vers une autonomie de plein droit dans la République".
Fort de la victoire de Gilles Simeoni aux dernières élections territoriales, le député Jean-Félix Acquaviva a invité la question "d'un statut d'autonomie pour la Corse" dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
"C'est la troisième fois depuis 2015 que les insulaires adhèrent pleinement à la démarche que le courant d'idées, auquel j'appartiens, à engager une démarche […] d'émancipation politique, économique, sociale et culturelle de la Corse", soutient-il.
? "Les électeurs de Corse ont accordé, à près de 70 %, leurs suffrages à une liste autonomiste ou nationaliste."
— Libertés et Territoires (@GroupeLibTerrAN) July 6, 2021
➡️ @JF_Acquaviva appelle à l'ouverture d'un dialogue apaisé entre le Gouvernement et @IsulaCorsica pour aller vers un statut d'autonomie.#QAG #DirectAN pic.twitter.com/g9P1Z9DYFB
Si les nationalistes à la tête de la collectivité de Corse depuis 2017 "n'ont eu de cesse d'appeler au dialogue, le député de la 2nd circonscription de Haute-Corse regrette "une succession de rendez-vous manqués auxquels il nous faut mettre un terme." Il réclame ainsi "l'ouverture d'un chemin apaisé vers une solution politique globale" et la mise en place d'un "dialogue, d'un calendrier et d'une méthode partagée" afin de "faire sauter les derniers verrous d'un blocage politique que nous n'avons que trop subi."
"Nous sommes dans le dialogue depuis quatre ans"
En réponse, Jacqueline Gourault, ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, estime que le gouvernement "est déjà dans le dialogue et le partenariat depuis quatre ans" et qu'il "porte pour la Corse une ambition forte depuis le début du quinquennat."
Selon elle, de nombreuses politiques vont d'ores et déjà en ce sens comme, notamment, le PTIC [plan de transformation et d'investissement pour la Corse]. Et indique que le gouvernement est "toujours prêt à discuter plus, à avoir des calendriers de rencontres et de travailler avec toutes les forces politiques de l'île."