L'alliance du Parti communistes et de militants de la Corse Insoumise, non reconnus par les instances de ce mouvement, se présente comme la seule alternative à gauche pour les élections territoriales du 3 et 10 décembre. Le discours se veut axé sur l'environnement et le social.
Dernière ligne droite pour la liste L'avenir, la Corse en commun. Face à une centaine de personnes réunies mercredi soir à Ajaccio, Jacques Casamarta et ses colistiers ont martelé leurs propositions.
L'objectif, recentrer le social et l'environnement au cœur du débat politique des élections territoriales, qui tourne essentiellement en cette fin de campagne autour d'un statut d'autonomie de la future collectivité unique de Corse.
"Il y a plus de la moitié des Corses qui vivent dans des situations de galère aujourd'hui, qui n'arrivent plus à joindre les deux bouts, il y a 66.000 personnes en dessous du seuil de pauvreté, il y a 23.000 chômeurs", explique Jacques Casamarta.
La coalition composée de communistes et d'insoumis, union désapprouvée par Jean Luc Mélenchon, se présente aujourd'hui comme la seule liste de gauche en lice pour les élections territoriales, en totale rupture avec le gouvernement.
"Aujourd'hui faire confiance à ceux qui se présentent sous l'étiquette de La République en marche, moi j'ai simplement envie de vomir", déclare Josette Risterucci, colistière "L'avenir, la Corse en commun - L'avvene, a Corsica in cumunu ".