Cap Corse : les élus réunis autour de la question du tri des déchets

Les élus du Cap Corse se sont réunis vendredi à Pietracorbara pour évoquer le problème des déchets. Le tri est prôné par tous, mais les structures et les moyens font toujours débat.

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Les élus réunis à Pietracorbara disaient vouloir se mettre d'accord sur le problème des déchets. La mise à disposition de structures de tri pour les habitants du Cap Corse est l'un des principaux points soulevés par certains maires.

"Si nous voulons régler les problèmes des ordures ménagères, il faut qu'à la base déjà, dans le cadre des ménages, un tri soit possible. Mais si nous demandons un effort aux ménages, à nos administrés, à nos contribuables, il faut que le tri soit effectif y compris à la décharge. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui" indique Jean-Claude Galetti, maire de Pietracorbara.

De son côté, Antony Hottier, maire de Barretali, demande "des solutions techniques pour les habitants des hameaux, en plus de bornes de tri mises en bord de routes. L'année prochaine, je ne me vois pas dire aux habitants, on va augmenter la taxe d'ordure ménagère de 10, 15, 20 ou 30% et dire en contre-partie que nous n'avons rien fait pour améliorer le tri sélectif". 

Pierre Chaubon, maire de Nonza, rappelle les moyens financiers investis dans le tri, même s'il accepte l'idée que le système peut être amélioré

"Il faut tenir compte de nos moyens. Des moyens personnels, qui font des tournées, des moyens matériels comme les véhicules qui servent à la collecte. Il faut prendre en compte tout ça dans un plan amélioré. Mais ça ne remet pas en cause ce que nous avons déjà installé dans le Cap Corse" explique-t-il. 

Reste le choix d'envoyer les déchets sur le continent, une solution pour l'instant écartée par le préfet. "Il nous répond que la loi ne l'autorise pas actuellement. Mais aujourd'hui la loi est bien obligée puisque nécessité fait loi. Au mois de décembre 2015, il y aura 4 000 tonnes de déchets à enfouir quelque part. Mais où ? Pas en Corse, pas dans la Méditerranée, pas sur Mars donc je ne vois que la solution du continent" déclare Ange-Pierre Vivoni, le maire de Sisco.

A la veille des élections territoriales, le sujet fait toujours débat. 





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