Après le prix du jury à Cannes, « 120 battements par minute » s'impose comme le grand gagnant de la 43e cérémonie des César qui se déroulait hier, vendredi, à Paris. Le film produit par l'Ajaccienne Marie-Ange Luciani a remporté six statuettes sur 13 nominations dont celle du meilleur film.
Un hommage en musique au nouveau maître du cinéma, Robin Campillo et ses six César pour « 120 battements par minute ». Derrière cette œuvre, une amitié de 10 ans avec Marie-Ange Luciani, la productrice du film, pas encore rompu à l'exercice des remerciements.
« J’ai été très émue, j’avoue. Je regarde les César depuis que je suis toute petite. Alors d’être à cette place-là maintenant, c’est un changement de paradigme », explique la productrice. Pourtant, des récompenses, la productrice ajaccienne en a déjà reçu pour ce film.
« Un film qui parle au cœur des gens »
La dernière en date, c'était cet été avec le prestigieux prix du Jury à Cannes. « On a volé le cœur des spectateurs et des votants de l’académie avec ce film. C’était déjà le cas à Cannes où on a ressenti de l’émotion. Je pense que c’est un film qui parle avec le cœur et donc qui parle au cœur des gens », continue Marie-Ange Luciani.
120 BATTEMENTS PAR MINUTE produit par Hugues Charbonneau, Marie-Ange Luciani, réalisé par Robin Campillo, #César2018 du Meilleur Film pic.twitter.com/NHSSiDae7g
— Académie des César (@Les_Cesar) 2 mars 2018
« 120 battements par minute », c'est une histoire d'engagement. Celle d'Act Up face au fléau du sida dans les années 1990. Un véritable succès populaire avec près de 850 000 entrées en salles.
Carton plein pour Marie-Ange Luciani. Ce film phénomène entre véritablement dans l'histoire du cinéma.