Beaucoup de monde dans les aéroports de l'île ce dimanche 6 janvier. C’est le temps du départ pour les étudiants et les membres de la diaspora. Dans les valises, certains ont emporté de quoi se réconforter à l'arrivée. Illustration à Ajaccio et Bastia.
Ce dimanche 6 janvier, dans le hall de départ de l'aéroport de Campo dell'Oro, comme dans celui de Poretta, ils ont été nombreux à prendre l'avion pour le Continent. Fin des fêtes oblige. Paris, Marseille, ou encore Nice, 12 vols sont partis de Bastia et autant d'Ajaccio.
Marine, 19 ans, est étudiante en école d'ingénieurs à Troie. Sa famille s'est installée en Corse en avril dernier, les occasions de voir son petit frère se font donc plus rares. « Je ne rentre que pour les vacances parce que le week-end ce n'est pas possible, 6 heures de transport, je ne peux pas profiter de mon week-end si je rentre. Là ça faisait quatre mois que je n'étais pas rentrée donc j'avais bien envie de revenir », explique la jeune femme.
Julien, lui, en est à sa cinquième année d'études. Pour retourner au Mans, le jeune bastiais a donc méthodiquement préparé sa valise.
Certaines choses sont indispensables. « Les cours et aussi les petits souvenirs de chez nous. J'ai pris un figatellu, de la farine de châtaigne pour avoir des souvenirs quand on rentre et pour partager avec les amis là-bas qui ne connaissent pas notre région. Et il y a toujours la nostalgie du pays », livre-t-il.
Ceux qui arrivent
Si certains relativisent leur départ. D'autres se réjouissent de leur arrivée. Anne-Marie vit à Paris depuis plus de vingt ans. Elle y travaille dans un hôpital et était de garde pendant les fêtes.
Mais alors que tout le monde reprend le travail, elle, rentre au pays. Son programme ? Profiter. « Retrouver le feu de bois à la cheminée, le figatellu, la panzetta, puis la famille. Et profiter aussi de ce beau paysage de la Corse qui est magnifique et dont on ne se lasse pas. Et c'est vrai que quand on retourne sur Paris, on a un peu le bourdon, on a un peu la mélancolie », raconte-t-elle.
Mais ce n'est pas pour tout de suite, car il lui reste trois semaines de vacances. Quant aux autres, pas d'inquiétude, ils reviendront bientôt.