Le centre-ville ajaccien cherche un second souffle. Le projet d'un grand parking de délestage est en cours d'élaboration. Une demande récurrente des commerçant souffrant du manque de stationnement en ville. La semaine passée, des réunions d'information ont été organisées.
C'est en dessous de la place Abbatucci qu'un nouveau parking devrait fleurir. Le projet, porté par la chambre de commerce et d'industrie, se concrétise de plus en plus.
Deux niveaux et au minimum 600 places supplémentaires pour la ville d'Ajaccio. Montant des travaux : 8 millions d'euros.
Le dossier est fortement soutenu par les associations des commerçants. Pour eux, il y a urgence. « Ce n’est pas un discours qui sort du chapeau et qui est nouveau. Ça fait longtemps qu’on dit qu’il faut anticiper l'arrivée de ces centres commerciaux. Ce sont des initiatives de chefs d’entreprise qui choisissent de se développer à l’extérieur. Ils étaient annoncés. Il aurait fallu anticiper. Ça n’a pas été le cas. Aujourd’hui il y a des solutions et il faut absolument les explorer de manière à déboucher sur quelque chose de concret. S’il y a une faisabilité, il faut foncer », estime Marina Fondacci, présidente de la fédération des associations de commerçants du centre-ville.
Au-delà d'un simple parking, il s'agit d'un véritable aménagement de l'entrée du port. Au programme : un tunnel au niveau du rond-point de la gare censé faciliter l'embarquement des voyageurs et désengorger l'accès à la ville.
Relocaliser le service des phares et balises
La collectivité de Corse, propriétaire du terrain, a déjà rétrocédé une partie et se dit prête à poursuivre. « Nous avons travaillé avec le service des phares et balises pour trouver des solutions qui s’imposent par rapport à leurs besoins », soutient Paul Marcaggi, président de la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud.
La subdivision phares et balises chargée de l'entretien des structures maritimes doit donc déménager. Elle est propriété de l'État et regroupe 21 agents.
La préfecture demande des alternatives quant à la relocalisation des services et des équipements. « Il nous faut trouver et réduire cette équation. C’est notre problème, aucun autre. Libérer cet espace ne pose aucun problème. Il faut que l’on trouve une hypothèse pour accoster ce bateau et stocker l’ensemble du matériel et accueillir les agents », souligne un fonctionnaire.
Cette semaine, les institutions concernées ont multiplié les réunions afin de trouver des solutions pour enfin valider le projet.