Après la rentrée du conseil des Prud'hommes à Ajaccio hier, mercredi, Véronique Cesari-Acker, sa nouvelle présidente, s'est inquiétée de l’avenir de l’institution. Elle pointe notamment la complexification des procédures.
Justice avec la rentrée mercredi du conseil des prud'hommes d'Ajaccio sur les 42 conseillers, répartis à parts égales entre syndicats et patronat, plus des deux tiers siègeront cette année pour la première fois.
Véronique Cesari-Acker, nouvelle présidente du conseil des prud’hommes, ne cache pas son inquiétude quant à l'avenir de cette institution. « Aujourd’hui on va de plus en plus vers un formalisme écrit de la procédure prud’homale ce qui risque d’éloigner un certain nombre de justiciables. Les procédures deviennent de plus en plus sophistiquées, les formulaires de saisie sont maintenant très importants, les formalités préalables à accomplir le sont également.
Elles nécessitent pour un certain nombre d’entre nous, qui ne maitrisent pas ni le langage juridique, ni le fonctionnement des juridictions, de s’adjoindre l’aide d’un avocat ou d’un conseil. Ce qui risque de décourager un certain nombre de justiciables », estime-t-elle.
Conseillère prud’homale depuis 2008, la nouvelle présidente est issue du STC.