Jeudi 23 mai, les services de police et le parquet d’Ajaccio ont annoncé avoir interpellé plusieurs personnes dans le cadre d’une affaire de trafic de stupéfiants via les réseaux sociaux. Quatre d’entre elles ont été placées en garde à vue.
Il a fallu six mois d’enquête aux services de police pour démanteler ce trafic de stupéfiants d'un nouveau genre à Ajaccio.
Jeudi 23 mai, les forces de l’ordre et le parquet d’Ajaccio ont annoncé avoir interpellé plusieurs personnes, quatre d’entre elles, toutes âgées d’une vingtaine d’années, ont été placées en garde à vue. Une cinquième personne est toujours recherchée.
Particularités du trafic : l’utilisation du réseau social Snapchat pour les commandes ou la fidélisation des clients grâce à des promotions.
« Snapchat est un média social qui permet d’atteindre un grand nombre de personnes. C’est un logiciel qui est crypté et qui est utilisé de plus en plus souvent sur le continent dans le cadre de ces trafics, car il offre beaucoup d’avantages pour les revendeurs », explique Sylvain Darchy, substitut du procureur de la République d’Ajaccio.
Zone de vente élargie
Parmi ces avantages : il est plus compliqué pour des forces de l’ordre de surveiller ces réseaux sociaux cryptés qu’un lieu physique de deal.
Les quantités de drogue saisies sont faibles, car les équipes travaillaient en flux tendu (147 grammes de résine de cannabis et 18 grammes de cocaïne). D’autres objets dont des véhicules et du matériel informatique ont également été saisis. Valeur totale : 25 000 euros.
Selon le parquet d’Ajaccio, grâce à ce système, le trafic de stupéfiants ne se limite plus à un quartier. Dans ce cas, la zone de vente s’étendait d’Alata aux Sanguinaires.