Les membres du collectif "pour une paix juste et durable au Proche-Orient" ont manifesté samedi 23 novembre sur le marché d’Ajaccio en brandissant des photos de victimes de l’offensive israélienne dans Gaza. Ils réclament un cessez-le-feu immédiat.
Derrière des pancartes et des combinaisons maculées de sang, les membres du collectif "pour une paix juste et durable au Proche-Orient" veulent redonner une visibilité aux victimes de l’opération israélienne lancée contre Gaza.
En plein marché d’Ajaccio, ce samedi 23 novembre, ils exhibent leurs photos, leurs noms et un court résumé de leur vie.
"Ce ne sont pas des nombres, ce sont des êtres humains qui sont massacrés, en majorité des femmes et des enfants, dénonce Isaline Almaris-Choury, membre du collectif. Ce ne sont pas des terroristes que tue Israël et Netanyahu est un criminel de guerre".
"Cessez-le-feu"
Au travers d’une exposition de portraits souriants, on découvre des parcours et des destins fracassés par la mort. "Ces visages, ce sont des gens comme vous et moi, beaucoup de journalistes, d'étudiants, de jeunes, de travailleurs, de travailleuses qui, comme on vit ici, avaient une vie avant le génocide à Gaza, et ce sont tous et toutes des victimes de ce génocide", déclare Thomas Santoni, également membre du collectif.
La plupart sont décédés dans des bombardements israéliens pour, à l’origine, punir le Hamas de l’attaque du 7 octobre 2023. Alors pour les membres du collectif, un seul mot d’ordre :"Un cessez-le-feu immédiat et permanent, parce qu'on assiste à un génocide reconnu, y compris par la Cour internationale de Justice, par de nombreux pays de par le monde, et pourtant rien ne bouge", se désole Christine Malfroy.
Une exposition éphémère pour sensibiliser la population aux drames qui se jouent depuis plus d’un an à Gaza et pour montrer que la résistance à bel et bien un visage.
Le reportage de Sylvie Wolinsky et Arnaud Delayre :