Dans un arrêté, le préfet de la Gironde a interdit le déplacement des supporters de l'ACA à Bordeaux. Le match doit se jouer ce vendredi 3 mai, au Stade Matmut-Atlantique. À l'aller, à Timizzolu, la rencontre avait été émaillée d'incidents.
Aucun supporter acéiste ne pourra se rendre, ce vendredi 3 mai à 20h45, au stade Matmut-Atlantique de Bordeaux pour le match entre le FCGB (14e) et l'ACA (11e). Ainsi en a décidé le préfet de la Gironde, Étienne Guyot, dans un arrêté pris le 25 avril dernier.
"Du jeudi 2 mai 2024 à 18h00 au samedi 4 mai 2024 à 8h00, il est interdit à toute personne se prévalant de la qualité de supporter de l'AC Ajaccio ou se comportant comme tel, d'accéder au stade Matmut-Atlantique et d'être présente en centre-ville de Bordeaux ou sur la voie publique dans le périmètre délimité", est-il écrit dans le document préfectoral.
𝐁𝐨𝐫𝐝𝐞𝐚𝐮𝐱-𝐀𝐂𝐀 : arrêté d'interdiction de périmètre pour les supporters ajacciens.
— AC Ajaccio (@ACAjaccio) May 2, 2024
Plus d'informations sur notre site 👇
🔗 https://t.co/TPfGUCKtlS#FCGBACA pic.twitter.com/PEzJBWHCrx
En août dernier, lors du match aller disputé au stade François-Coty (désormais renommé Michel-Moretti), des incidents avaient éclaté entre supporters des deux camps.
Alors que les fans bordelais avaient également été interdits de déplacement par le préfet de Corse-du-Sud, plusieurs dizaines d'entre eux étaient entrées dans le stade et avaient scandé des chants à la gloire de leur club, entraînant des échauffourées avec des supporters corses.
Des sièges, une échelle et des projectiles divers avaient notamment été jetés depuis la tribune. Le match avait été interrompu pendant près d'une heure.
Dans l'arrêté, le préfet de la Gironde fait état des incidents de l'été dernier à Timizzolu et mentionne également "le conflit actuel entre les deux principaux groupes ultras des Girondins de Bordeaux" afin de justifier sa décision, évoquant "des risques de troubles graves à l'ordre public".
Entre les supporters des Girondins de Bordeaux et de l'AC Ajaccio, les premiers contentieux remontent à avril 2014, date à laquelle des incidents avaient déjà émaillé une rencontre disputée à François-Coty. Une époque où les deux clubs évoluaient alors en Ligue 1.