Malgré une bonne entame de match, les Ajacciens n'ont pas réussi à faire vaciller le Paris Saint-Germain est ses stars. Battus trois buts à zéro, les hommes d'Olivier Pantaloni n'ont cependant pas à rougir de leur prestation face au leader invaincu du championnat.
Olivier Pantaloni l'avait dit : face au Paris Saint-Germain, ses joueurs n'auraient pas à faire de complexe. Vendredi soir, dans un Timizzolu plein à craquer, ils n'en ont eu aucun contre les Messi, Mbappé, Verratti et consorts. Malgré tout, cela n'aura pas suffi pour réussir à accrocher l'ogre parisien et sa constellation de stars.
Deux d'entre elles ont particulièrement brillé sur la pelouse de François-Coty : Mbappé et Messi. Le premier a inscrit un doublé sur deux passes décisives du second (24ème et 82ème). L'attaquant français rendra la pareille - sur une talonnade - à l'Argentin qui efface la sortie de Leroy pour marquer dans le but vide (79ème).
"On n'a pas à rougir"
0-3. Ce sera le score final d'un match à l'issue duquel les partenaires de Mathieu Coutadeur sortent la tête haute malgré la défaite.
"Notre première idée était d'aller les chercher haut, c'est ce qu'on faisait sur les derniers matches, a expliqué le capitaine ajaccien au micro de Prime Vidéo. On voulait y aller avec nos idées, ça nous tenait à coeur. Malgré la force collective qu'il y avait en face, on n'a pas à rougir. Maintenant, je pense qu'il aurait fallu être un petit peu plus incisif et pouvoir marquer."
Reportage : J.P. Leca - J. Paul-Stefani - B. Pasbecq
El Idrissy (3ème) puis Marchetti (21ème) ont certes inquiété Donnarumma en première période, mais n'ont pas trouvé le cadre. Le remuant Belaïli obligera le portier italien à effectuer une belle parade après la pause (71ème). Ce sera le seul tir cadré des Acéistes qui ont joué haut, notamment en première mi-temps.
"On avait décidé de jouer notre va-tout, ça avait l'air de fonctionner, ça a contrarié le jeu des Parisiens, analysait Olivier Pantaloni sur Prime Vidéo juste après la rencontre. Malheureusement, on prend ce premier but sur une perte de balle. On l'a payée très cher. En seconde mi temps, on a eu énormément de mal a reprendre, on a beaucoup subi puis, petit à petit, on se sentait mieux. Ensuite, il y a eu cette interruption de jeu, à cause des envahissements de terrain, qui nous a coupé les jambes (des jeunes fans ont notamment couru vers Messi pour l'enlacer et faire un selfie avec lui, ndlr). À ce moment-là, on était dans notre meilleure période. On aurait peut-être pu, sur un malentendu, égaliser."
Coup d'arrêt
Ce seront finalement les hommes de Christophe Galtier qui feront le break dans un match qu'ils auront maîtrisé. Et dans lequel ils auront tiré onze fois au but (dont six frappes cadrées), obligeant Benjamin Leroy à sortir le grand jeu, notamment devant Messi (13ème), Bernat (48ème) et Renato Sanches (51ème).
Le portier ajaccien n'aura fait que retarder l'échéance d'une victoire parisienne qui ne souffre d'aucune contestation. Même si l'ACA a eu quelques bons coups à jouer, comme sur la percée de Marchetti et Belaïli en première période (40ème).
"C'est le problème que l'on rencontre un peu cette année, confiait Olivier Pantaloni sur Prime Vidéo. On sait que sur le plan offensif, on a un petit peu de mal, qui plus est face au PSG."
Grâce à son succès, le Paris Saint-Germain demeure invaincu en championnat et consolide sa place de leader au classement.
Du côté de l'ACA qui restait sur deux résultats positifs, cette défaite logique marque un coup d'arrêt. À l'issue de ce match, les Ajacciens occupent toujours la 18ème place de la Ligue 1, en attendant la suite de la journée qui se déroule ce week-end.