Joey Simonini, 14 ans, nouveau visage du motocross corse

L'Ajaccien, Joey Simonini, s'apprête à se lancer sur les circuits du championnat de France junior de motocross prévu le 6 juin prochain. Déjà sponsorisé par le préparateur Bud-Racing, un bon classement pourrait lui ouvrir les portes des compétitions européennes.

C'est sur les hauteurs d'Ajaccio, à Saint-Antoine, que Joey Simonini, 14 ans, reprend "doucement" les entraînements. Blessé pendant deux mois, il rattrape ce qu'il considère être un "retard physique".

Le 6 juin prochain, il participera au championnat de France junior de motocross. Reconnu comme sportif de haut niveau, il concourra pour le team Bud Racing en tant que "pilote support". L'adolescent a un objectif : atteindre le top 5. "Si je fais de très bons résultats, j'irai au championnat d'Europe", sourit-il.

"Il faut que je ne pense qu'à ça"

Passionné de motocross depuis l'âge de 4 ans, il participe aux compétitions nationales dès ses 11 ans. "Au début, c'était juste pour le plaisir. Après, j'ai commencé à voir que je roulais vraiment bien, et j'ai eu un déclic qui m'a fait rouler encore plus vite, j'ai eu encore plus envie et j'ai progressé tous les ans", livre le jeune ajaccien.

Pour atteindre ses objectifs, Joey Simonini s'astreint un programme strict. Il roule tous les mercredis, samedis et dimanches, courts les lundis, faits du vélo ou se rend à la salle de sport les mardis et jeudis et se repose les vendredis entre deux séances de kiné et d'ostéo. "Il faut que je ne pense qu'à ça. Ce n'est pas spécialement évident parce que je vois moins mes amis. Et je les verrai encore moins parce que cet été, je vais partir m'entraîner pendant un mois sur le continent", explique-t-il.

Le rêve américain

Le jeune ajaccien est entraîné par son père, Jean-Pierre, ancien champion de Jet Ski. "C'est beaucoup de travail, mais ça nous permet de passer beaucoup de temps entre père et fils, c'est assez sympa", confie-t-il.

S'il est "fier" du parcours de son fils, l'entraîneur avoue être "toujours tendu" et "avoir toujours peur d'une chute". "C'est un sport très dangereux", conclut-il.

Une dangerosité que Joey Simonini préfère garder à distance en rêvant d'une carrière professionnelle en Europe puis aux États-Unis sur des circuits de Supercross. 

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