"Je suis comme un enfant qui attend Noël" : Maxime Pouponnot, un motard des Deux-Sèvres participe à son tout premier Dakar

Le pilote de 29 ans, originaire de Niort, participe pour la première fois à la course. Ce pilote amateur, fils d'un ancien concurrent, s'embarque dans une aventure de 8 000 kilomètres à travers l'Arabie saoudite.

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La conclusion de deux ans de préparation. Alors que le rallye Dakar débute ce vendredi 3 janvier, en Arabie saoudite, plusieurs pilotes de Nouvelle-Aquitaine vont y participer. Parmi eux, Maxime Pouponnot, originaire de Niort, est impatient de se lancer dans cette aventure pour la première fois.

Du trail des Pyrénées au sable d'Arabie saoudite

"Je suis comme un enfant qui attend Noël, exulte le pilote. Je suis vraiment excité de partir." Son projet naît au retour d'une course au Touquet, en 2023. Pour se plonger dans la course du Dakar et ses conditions, le motard participe au rallye du Maroc, la même année. Pour cette première course de rallye-raid, il se classe 49ᵉ, et se qualifie ainsi pour l'épreuve mythique.

"C'est une belle expérience à vivre, sourit le Niortais. Faire presque 8 000 kilomètres sur 14 jours, ça va bien travailler l'esprit, le corps et la mécanique. Il faut être bon en navigation, être bon sur la moto, être bon s'il arrive un pépin pour repartir. Le but, c'est vraiment d'aller au bout." Pour se préparer, Maxime Pouponnot perfectionne sa technique en deux roues. Il se lance aussi dans l'ultra-trail, et parcours les 120 kilomètres du Tour des Cirques, dans le grand raid des Pyrénées, pour tester sa résistance physique et mentale face aux difficultés.

Pilote, commercial et père de famille

Mais le pilote amateur, commercial dans une fabrique de bois et père de famille, bataille aussi avec les obstacles en dehors de la course. Pour financer sa participation, à hauteur de 80 000 euros, il a dû chercher une quarantaine de sponsors, et collecter des fonds sur une cagnotte en ligne et grâce à la vente d'objet promotionnels. 

"J'expose mon projet, pourquoi je le fais, raconte Maxime Pouponnot. Souvent, c'est des passionnés qui donnent, qui aiment la moto et connaissent le Dakar depuis longtemps. Il y en a aussi qui ne connaissent pas, mais qui me disent qu'ils donnent parce qu'ils m'aiment bien". Pour les tenir au courant pendant l'épreuve, le Niortais prévoit de publier régulièrement des résumés des journées de course sur les réseaux sociaux.

Si le pilote se lance dans la course en ayant lui-même préparé son véhicule, une moto Fantic, il pourra compter sur le soutien de la marque durant l'épreuve. Il sera aussi soutenu par son père, un ancien participant de la compétition. Une inversion des rôles, alors qu'en 1998, c'était Maxime Pouponnot, encore enfant, qui avait accompagné et encouragé son père, à Versailles, sur la ligne de départ du Dakar.

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