Le 3 janvier 2025, le Dakar partira de Bisha en Arabie Saoudite. Le motard deux-sévrien Guillaume Chollet prendra le départ pour la 9e fois avec le même bonheur.
"J'ai la moto en moi". Guillaume Chollet aurait pu ajouter qu'il a aussi la passion du Dakar.
Le Deux-Sévriens participera dans quelques jours à cette course mythique pour la neuvième fois depuis 2016. Le départ du rallye-raid sera donné à Bisha le 3 janvier 2025 en Arabie saoudite, un pays dont le motard a déjà parcouru les terres arides en janvier dernier. Le pilote est d'ailleurs arrivé sur place ce mardi 31 décembre 2024.
Pour lui, qu'importe s'il a déjà connu les pannes mécaniques, les réparations d'urgence et l'ivresse de l'arrivée ! Qu'importe s'il est l'un des coureurs les plus aguerris de cette édition, le plaisir et le défi sont toujours les mêmes : "Même si on commence à avoir de l'expérience, je me vois encore comme un tout petit gamin tellement je suis heureux d'y être."
Une préparation capitale
Guillaume Chollet sait que le Dakar met le corps à rude épreuve pendant 14 jours : " Le Dakar est "un défi humain et physique, car on pousse l'homme aux extrêmes." Il a terminé le Dakar 2024, souffrant d'une pneumonie qui l'a contraint au repos pendant plusieurs mois.
Depuis septembre, le Deux-Sévrien s'entraîne sans relâche avec son préparateur physique pour renforcer son endurance : "On enchaîne un certain nombre d'exercices, des séances très longues, très épuisantes, mais il arrive à les maintenir, explique Antoine Leroy. Il sera prêt."
Prêt physiquement et équipé d'une nouvelle moto, l'homme de 41 ans se sent d'attaque pour le circuit de 7 700 km. Il est soutenu par une quarantaine de personnes, comme son ami et partenaire Meddy Satta, qui croit en lui : "L'année dernière, il a préféré être régulier et ne pas prendre de risques. Je pense que cette année, il va faire pareil. En plus, la moto est neuve donc ça peut bien fonctionner."
Regardez ce reportage de Freddy Vetault, Julien Privat et Philippe Ritaine
Ne pas abandonner
"Ce qui me fait vraiment peur, et je le dis depuis des années, c'est la peur de l'échec, de l'abandon, de décevoir. C'est mon 9ᵉ Dakar et j'ai toujours les mêmes craintes", confesse Guillaume Chollet.
"Le Dakar, ça peut s'arrêter au bout de cinq minutes ou dans les cinq dernières minutes de la course. Il n'y a rien d'écrit alors, il faut être prêt chaque jour comme si c'était une nouvelle course." Guillaume espère rallier l'arrivée une sixième fois, comme en 2024, et ce, quel que soit son classement.