Pierre Paoli, dirigeant de Corsica Libera présenté aussi souvent comme l'ancien responsable du FLNC en Corse-du-Sud poursuivi pour des jeux clandestins. Il comparait depuis mardi devant le Tribunal Correctionnel d'Ajaccio avec quatre autres personnes.
Dirigeant de Corsica Libera, présenté comme l’ancien chef du FLNC pour la Corse-du-Sud, Pierre Paoli, récemment acquitté pour une affaire d’attentat s’est expliqué mardi pour un dossier de jeux clandestins.
Il y a sept ans, au cours d’une enquête menée par le parquet anti-terroriste, les policiers interceptent des conversations téléphoniques. Il y est question de parties de poker, de rami, de belote dans une salle en centre-ville d’Ajaccio. « Au départ, c’était un lieu de rencontre et un lieu de réunion avec un club de cigares, un club de jeu pour regrouper des gens dans un contexte local de proximité », indique Dominique Ferrari, avocat de Pierre Paoli.
« Ce n’était pas un cercle de jeux »
Quatre autres personnes comparaissent au côté du leader nationaliste. Les enquêteurs n’ont pas trouvé d’argent sur les comptes bancaires, mais soupçonnent une comptabilité occulte et l’existence d’un cercle de jeux illégal. « Ce n’était pas un cercle de jeux. C’était une simple association loi 1901 où les gens se seraient réunis en payant leurs cotisations avec leur carte de membres et qui auraient organisé des parties de cartes. Ce que les joueurs auraient fait entre eux c’était leur problème, en Corse et partout, il y a une tradition, les gens s’installent, jouent aux cartes », explique Jean-François Casalta, avocat de Toussaint Martinetti.
Il n’y a jamais eu de volonté de gagner de l’argent affirme le dirigeant nationaliste. Le procès se poursuit.