A 14h30, les conseillers élus dimanche 27 juin font leur entrée dans l'hémicycle. Nous vous proposons de suivre minute par minute les temps forts de la journée.
19h27 : C'est l'heure du Ghjuramentu, qui vient clore la séance d'installation. Les élus prêtent serment sur la Giustificazione della rivoluzione di Corsica, comme c'est la tradition depuis la prise de pouvoir des nationalistes en 2015.
19h19 : Au terme d'un discours d'une quarantaine de minutes, bien plus long que les deux fois précédentes, le Dio Vi Salvi Regina monte des tribunes, repris par les conseillers, debout.
Suit A Palatina.
18h39 : Après les flashs des photographes, qui immortalisent l'arrivée du nouvel exécutif, Gilles Simeoni entame son discours. Ses premiers mots sont pour Jean-Guy Talamoni, qui pour la première fois depuis 1992, ne siègera pas cour Grandval.
Et le discours, plus largement, revient régulièrement sur les liens entre les membres de la famille nationaliste, et le besoin de resserrer au cours de la mandature. "Asseyons-nous, et parlons-nous. Nous le devons à la Corse".
18h25 : La liste de Gilles Simeoni est élue, avec 32 voix, contre 17 pour Laurent Marcangeli, et un bulletin blanc, comme c'était le cas pour les précédents scrutins. Les groupes de Paul-Félix Benedetti et Jean-Christophe Angelini se sont abstenus. Gilles Simeoni est élu président de l'éxecutif.
Les élues et élus désignés par le scrutin, Bianca Fazi, Guy Armanet, Lauda Guidicelli, Julien Paolini, Angèle Bastiani, Alex Vinciguerra, Flora Mattei, Gilles Giovanangeli, Antonia Luciani et Dumenicu Livreli, prennent place sur les banc de l'exécutif.
17h58 : Le vote débute.
17h40 : Dépôt de deux listes pour le Conseil exécutif.
Fà populu inseme : Gilles simeoni, Bianca Fazi, Guy Armanet, Lauda Guidicelli, Julien Paolini, Angèle Bastiani, Alex Vinciguerra, Flora Mattei, Gilles Giovanangeli, Antonia Luciani et Dumenicu Livreli.
Un soffiu Novu : Laurent Marcangeli, Valérie Bozzi, Jean-Martin Mondoloni, Charlotte Terrighi, Georges Mela, Marie-Thérèse Mariotti, Didier Bicchierai, Christelle Combette, Pierre Ghionga, Santa Duval et Xavier Lacombe.
17h25 : Vote des vice-présidents de l'Assemblée. Nadine Nivaggioni et Hyacinthe Vanni, qui étaient les seuls candidats, sont élus avec 32 voix et un blanc.
17h15 : La session reprend, avec l'annonce de la composition de la commission permanente de l'Assemblée de Corse. 8 élus pour le groupe de Gilles Simeoni, 4 pour Laurent Marcangeli, et 1 élu pour chacun des deux autres groupes.
16h21 : Josepha Giacometti revient sur son vote blanc."La fusion du second tour c'était une union entre partenaires, mais ensuite, il y a une liberté de parole. Je ferai entendre la voix de Corsica Libera". L'élue confirme qu'elle ne siègera pas dans le groupe de Jean-Christophe Angelini.
16h15 : suspension de séance. Durant une heure les groupes se réunissent pour se répartir le nombre de représentants possibles dans la commission permanente.
15h35 : Marie-Antoinette Maupertuis est élue présidente de l'Assemblée de Corse avec 32 voix. Elle rejoint le perchoir et prend la parole, en langue Corse. Un discours d'une vingtaine de minutes où elle insiste fortement sur l'ouverture vers l'extérieur et la diversité. Elle assure également qu'elle respectera la pluralité des opinions dans l'hémicycle, et appelle à une modernisation de l'Assemblée.
Elle conclut son discours en articulant une phrase, en Corse articulant les noms des quatre listes qui sont entrées à l'Assemblée, Fà populu inseme, Avanzemu, Un soffiu novu et Core in fronte.
15h32 : Lors du dépouillement, un vote blanc, qui appartient à Josepha Giacometti, de Corsica Libera. Elle est élue sur la liste de Jean-Christophe Angelini, après la fusion de l'entre-deux-tours, mais elle s'est néanmoins déplacée jusqu'à l'isoloir.
15h16 : Début des votes, par ordre alphabétique, avec Jean-Félix Acquaviva. Les conseillers d'Avanzemu ! s'abstiennent. "A ce stade, c'est un vote politique, qui sera généralisé et étendu à l'ensemble des votes de la journée", précise Jean-Christophe Angelini.
15h12 : Veronique Pietri est la candidate de Core in Fronte, Valérie Bozzi celle de Laurent Marcangeli, et Marie-Antoinette Maupertuis cette de la liste majoritaire. Jean-Christophe Angelini ne présente aucun candida.
14h53 : Ouverture de la session.
14h50 : Nanette Maupertuis, qui devrait être candidate du groupe de Gilles Simeoni pour l'élection du président de l'Assemblée, s'installe. Le groupe de Laurent Marcangeli présentera vraisemblablement Valérie Bozzi. Et Celui de Paul-Félix Benedetti devrait également présenter un candidat. Le mystère demeure quant au groupe de Jean-Christophe Angelini.
14h40 : Le début de la séance a pris un peu de retard. Les conseillers territoriaux, dont certains découvrent l'institution pour la première fois, se mettent en place. Jean-Louis Seatelli, qui va présider cette première séance en sa qualité de doyen, est déjà assis sur le siège qu'il n'occupera qu'un jour.
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Enjeux :
L'heure est arrivée de ce que l'on appelle le troisième tour. Un troisième tour qui a animé toutes les conversations entre les deux scrutins des 20 et 27 juin derniers.
En clair, durant cette séance inaugurale, les 63 conseillères et conseillers territoriaux désignés par les urnes vont prendre place sur les bancs de l'hémicycle. Au fil des différentes élections de l'après-midi, le visage de la nouvelle assemblée, élue pour les sept prochaines années, va apparaître.
Et les rapports de force des sept prochaines années vont vraiment se dessiner, après des heures et des heures de tractations, du côté des élus. Et de suppositions, du côté des observateurs.
Hégémonie
Ce soir, au terme de la séance, présidée par le doyen, Jean-Louis Seatelli, issu des rangs du groupe de Laurent Marcangeli, nous connaîtrons :
- Le président de l'Assemblée de Corse
- Les membres de la Commission permanente
- Les vice-présidents de l'Assemblée de Corse
- Les membres du Conseil exécutif de Corse
- Le président du Conseil exécutif de Corse
On a beaucoup parlé du troisième tour, avant tout parce que les scores du premier tour laissaient imaginer des tractations, des alliances et des rabibochages, pour s'assurer la présidence de l'exécutif. Mais les 40,64 % de Gilles Simeoni lui ont assuré l'hégémonie que ses adversaires redoutaient.
Une femme présidente de l'Assemblée ?
Il n'aura besoin de personne, aujourd'hui, pour retrouver son siège de président, et détenir tous les leviers de pouvoir de la CdC. Et difficile d'imaginer qu'il ouvre la porte de l'exécutif aux trois autres forces en présence. La droite de Laurent Marcangeli, bien sûr, mais également les indépendantistes menés par Paul-Félix Benedetti, et les anciens alliés du PNC et de Corsica Libera.
Restent quelques questions, néanmoins. La composition du nouveau conseil exécutif, mais également le nom de la personne qui succédera à Jean-Guy Talamoni, un président de l'Assemblée qui a su donner du poids à un poste jusque là plutôt honorifique. Les bruits de couloir, du côté de Femu, ne laissent guère de doute sur le fait qu'il soit occupé par une femme. Une première.