En déplacement à Ajaccio lundi 31 octobre dans la cadre de sa campagne à la primaire de la droite, Bruno Le Maire, ne s'est pas déclaré "favorable au rapprochement des prisonniers" avant de revenir sur ses propos après discussion avec ses soutiens locaux...
"Je ne suis favorable ni à l’amnistie, ni au regroupement des prisonniers parce que je pense que ce n’est pas dans l’intérêt des Corses", a déclaré Bruno Le Maire lors d’un entretien à France 3 Corse ViaStella.
Réinterrogé sur sa déclaration le candidat répète une nouvelle fois : "Je ne suis pas favorable au rapprochement des prisonniers, je pense que ce n’est pas l’intérêt de la Corse et l’intérêt des Corses et que toutes les propositions que je fais ne sont pas marquées du sceau de la démagogie", a-t-il encore indiqué.
©France 3 Corse ViaStella
Retropédalage
Le candidat a ensuite poursuivi sa visite à Ajaccio, où il a été reçu à l'hôtel de ville, avant de corriger auprès d'une équipe de France 3 Corse ses propos, indiquant que sa réponse avait été mal interprétée."Je suis favorable au rapprochement des prisonniers mais dans la limite du droit et non pas sous la pression politique", a précisé Bruno Le Maire.
Oui à plus d'autonomie
Sur ce terrain, Bruno Le Maire rejoint les candidats à la primaire de la droite. La question d'accorder plus d'autonomie à la Corse a été dans tous les discours des candidats en visite dans l'île. Comme Alain Juppé ou Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire s’est dit "confiant" sur le développement économique de la Corse, non sans préciser qu’il croyait aussi dans "les liens avec le continent et la continuité territoriale"."Je suis favorable à la collectivité unique et on la mettra en œuvre, a-t-il déclaré. Je suis favorable au bilinguisme et je le dis très clairement, je pense que c’est une richesse à la foi pour la nation française et pour la Corse. Oui, je suis favorable à un développement économique beaucoup plus fort".