Ce jeudi 7 mars, Marie-Jeanne Nicoli a été réélue présidente du Conseil économique, social, environnemental et culturel de Corse. Malgré une élection à la majorité absolue, la session ne s’est pas déroulée sans encombre.
Ce jeudi 7 mars, Marie-Jeanne Nicoli a été réélue présidente du Conseil économique, social, environnemental et culturel de Corse (CESEC).
Elle repart donc pour un deuxième mandat d’une durée de 6 ans.
Une mission qu'elle juge "importante pour continuer à réfléchir de manière collégiale à l'avenir de la Corse". Car si l’institution est purement consultative, elle donne la parole à la société civile.
Session mouvementée
Seule en lice, la présidente a obtenu la majorité absolue. Pour autant, l’élection ne s’est pas déroulée sans encombre.
Le STC n’a pas pris part au vote, dénonçant une inégalité sur la répartition des membres du bureau du CESEC. Le syndicat briguait une des vice-présidences de l’institution, il ne l’a pas obtenue.
Marie-Josée Salvatori, Jean-Pierre Luciani et Julie Pantaloni-Baranowsky ont été élus vice-présidents.
In vivu | Mandatura 2024-2030 : les nouveaux membres du Bureau ont été désignés ; Présidence des Sections du @CesecDeCorse : Marie-Josée Salvatori, Jean-Pierre Luciani, Julie Pantaloni-Baranowsky.
— Conseil Economique Social Environnemental Culturel (@CesecDeCorse) March 7, 2024
Di più infurmazioni è nova cumpusizioni nantu à ⬇️ https://t.co/8bOtXO1RjC
Jean Brignole obtiendra finalement pour le STC la présidence de la commission de "développement économique, tourisme, affaires sociales, emplois et prospectives".
Une élection qui aura connu plusieurs rebondissements. La présidente du CESEC lui aurait préféré le profil de Patrick Mias. Candidat dans un premier temps, son retrait permettra de régler la situation.
Manque de visibilité
Une session mouvementée, qui aura tout de même permis d'installer officiellement les membres du conseil.
Ils auront pour tâche d’émettre un avis sur les dossiers présentés à l’Assemblée de Corse.
Le CESEC, qui souffre d’un manque de visibilité, cherche à être davantage écouté.
Deux sièges à pourvoir
À l’issue de cette session, deux sièges restent encore vacants, sur les 63 que compte le conseil : celui des petites et moyennes entreprises, et, surtout, celui dédié aux professionnels du tourisme.
Un siège qui n’a pas pu être pourvu, faute d'accord entre les élus et l'Etat d’un côté, et les professionnels du tourisme de l’autre. Ces derniers s’estiment insuffisamment représentés. Le Président de l’Exécutif s’est engagé à les rencontrer.
La composition définitive du CESEC sera connue dans les prochains jours.
Le reportage de Stéphane Poli et Morgan Plouchart :