A un peu plus de deux semaines du premier tour de la primaire à droite, la fédération Les Républicains de Corse du Sud a organisé jeudi une réunion d'information qui n’a pas pu dissimuler les dissensions au sein de la famille républicaine du département.
La réunion se voulait simplement explicative : indiquer aux sympathisants les modalités du scrutin du 20 et 27 novembre prochain. Mais les tensions entre les deux principales tendances de la droite se sont rapidement invitées aux débats.
A moins de vingt jours du premier tour de la primaire, tout semble opposer le député maire LR d'Ajaccio Laurent Marcangeli et soutien d'Alain Juppé, à Marcel Francisci président de la fédération "Les Républicains" de Corse-du-Sud, qui s’affiche derrière Nicolas Sarkozy.
"Je sais que ce sont des bruits qui peuvent courir mais ce n’est pas le cas", a tenu à rassurer Marcel Francisci.
"Nous sommes concurrents sur cette élection, nous défendons chacun un candidat. Maintenant que certains militants le vivent peut-être un peu plus fort cela restera à la marge et il n’y aura pas de problème après cette élection."
Reste à savoir quelles seront les conséquences pour les prochaines élections sur le plan local? Pour Laurent Marcangeli et ses éventuels dissidents cette primaire apparait comme un véritable test en vue du scrutin législatif.
"Les élections ne sont pas un mélange. Chaque étape doit se succéder, je n’ai pas d’inquiétude particulière", a-t-il déclaré. "J’invite vraiment les gens à bien lire les résultats, ils comprendront comment cela se passe, notamment à Ajaccio".
En Corse du Sud, 35 bureaux de votes seront mis à disposition des électeurs. Quant à la participation, on devrait être loin des 20.000 votants attendus sur le département.